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Qualifications EURO 2016

Allemagne, que passe-t-il ? Des champions du monde en crise !


16 Octobre 2014 | 17:00
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Fatigué, distrait, vulnérable. Le champion du monde allemand est apparemment entré dans une crise de jeu et de résultats. Un effondrement imprévisible et inimaginable trois mois auparavant. L'équipe qui avait impressionné lors des derniers Championnats du Monde au Brésil par sa solidité défensive (seulement 4 des buts encaissés en tout), par son mentale (6 victoires et 1 match nul dans le tournoi), par sa technique et sa motivation, ne gagne plus.


Auteur : salim hamidouche


Lors des quatre matches post coupe du monde disputés, une rencontre amical et trois matchs de qualification pour l'Euro 2016, la NationalMannschaft a enregistré une seule petite victoire, c’était contre la valeureuse Ecosse et ce très difficilement. Puis deux défaites assez nettes, respectivement face à  l'Argentine (2-4) et la Pologne (2-0) et match nul (hier soir) contre l'Irlande à domicile (1-1). Les Allemands ont toujours encaissé des buts (8 en 4 parties) et ont éprouvé dans le jeu les pires difficultés à se créer des occasions dangereuses. L’Allemand n’a que très rarement inquiété l'adversaire comme ça pouvait être le cas au Brésil. Qu'arrive-t-il à Müller et ses camarades? Quels antidotes Joachim Löw doit-t-il utiliser pour que les champions du monde retrouvent leur jeu?

Sans ses leaders, l’équipe manque d’assurance :

 - Des circonstances atténuantes peuvent cependant expliquer l’actuelle mauvaise passe de la BundesTeam. Les adieux de Lahm et Klose à la sélection, les problèmes physiques à répétition de Khedira et Schweinsteiger, qui ont privé la formation Allemande de quatre de ses éléments clés, à la fois sur le terrain et dans le vestiaire. Les remplaçants Rudy, Rudiger, Ginter ou encore Bellarabi ne se montrent pas à la hauteur de leurs glorieux ainés. L'incapacité de Draxler, l’un des joyaux du football Outre Rhin à devenir un point de référence, Götze qui continue à jouer le rôle d’intermittent du spectacle sont l’une des raisons qui peuvent expliquer cette mauvaise passe malgré l’excellente tenue des Neuer, Hummels, Kroos et Müller. Insuffisant toutefois contre des adversaires difficiles à manier et extrêmement bien préparés.

Décompression et suffisance :

Qui a observé avec attention les deux dernières matches de la NationalMannschaft, avec la défaite en Pologne et le nul face à la République d'Irlande, a pu facilement constater l'énorme quantité d'imprécision et la difficulté de construction dans le jeu allemand ou suffisance et un rechignement à l’effort sont assez flagrants. Une sorte d'arrogance, punie par les Polonais et les Irlandais. Le but de Kroos hier soir à Gelsenkirchen avait donné un peu d’illusion à l'Allemagne, mais lors du dernier quart d'heure, les Irlandais sont montés dans le ton, profitant des erreurs dans les passes notamment de l'équipe de Löw. Le but d’O'Shea, 94', a puni l'attitude des champions du monde, qui, depuis le Brésil semblent moins avoir faim. Trop tôt pour tirer cependant des conclusions, mais l'Allemagne semble vivre cette décompression qu’avait connu l’Italie en 2006 après sa victoire en Coupe du monde quand la Nazionale enregistrait deux défaites, face à la Croatie et la France, et un nul pitoyable en Lituanie.

L’euro est tout de même à portée de main :

Cette mini-crise ne doit pas trop effrayé les supporters allemands. En effet, dans e nouveau format de qualification, pour participer à la phase de l’EURO 2016 désormais à 24 équipes, il faut terminer dans l’une des deux premières places du groupe, ou dans le pire des cas comme le meilleur troisième toute poule confondue. A la longue, il faut se l’avouer, la Pologne, l'Ecosse, l'Irlande, la Géorgie ou encore Gibraltar ne semblent pas avoir la profondeur technique pour embarrasser la grande Allemagne et l’empêcher d’être présente en France en 2016. Le début de ces éliminatoires pour les coéquipiers de Reus a été certes lent et laborieux. Le temps existe pour remédier et trouver l'anesthésie à cette crise de résultats. Si aucun changement n’est fait, cependant, le rêve d'ouvrir un cycle victorieux  imitant les Espagnols pourrait s’évaporer plutôt que prévu.

 

 

 

 



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