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Serie A

De mal en pis pour la Juventus !


30 Octobre 2014 | 17:44
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La Juventus Turin a trébuché à Gènes subissant sa première défaite cette saison en championnat la faute à un but à la toute dernière seconde d’Antonini. Des Bianconeri décevants mais aussi malchanceux puisqu’ils sont touchés par deux fois les poteaux- un par mi-temps – le premier par Llorente, le second par Ogbonna. L’AS Rome vainqueur de Cesena (2-0) en profite pour rejoindre la vieille dame en tête du classement.


Auteur : salim hamidouche


Et maintenant, quelques questions à la Juve, quelqu'un doit forcément commencer à s’en poser. Il est vrai, que la formation du Genoa a piégé la Juventus à la toute dernière seconde (90’ 4) sur sa première et unique véritable occasion, mais après cette nuit cauchemardesque au stade Luigi  Ferraris, la Juve en sort confuse. L'involution qui depuis quelques semaines à aujourd'hui est en train de prendre pied dans la manœuvre et le jeu de la vecchia signora est plus qu’évidente, et le coriace, attentif, courageux Genoa de Gasperini a clairement montré aux yeux de toute l'Italie (et à ceux de 'l'Europe ce qu’avait auparavant déjà fait le modeste Olympiakos) que la Juve n’est plus aussi imprenable qu’avant. Il aura en effet suffit d’une partie ou l’intensité fût immense côté Génois notamment dans l’antre jeu pour  bloquer une Juventus qui ne semble plus être en mesure de réagir tactiquement. Le plus ‘’dramatique’’, cependant, pour les Bianconeri, est que la grinta affichée du temps de Conte semble déjà un lointain souvenir et quand la défaite arrive, il faut toutefois l’avouer d’une manière fortuite - un but encaissé à la dernière seconde sur le premier vrai tir adverse après avoir pourtant à deux reprises trouvés les montants d’abord par Llorente et ensuite avec Ogbonna – ce n’est pas si imméritée finalement . En bref, l'alarme se met à sonner chez Massimiliano Allegri. Trouvera-t-il  le bon mot de passe pour l'éteindre, la semaine prochaine sera déjà une première indication pour le savoir.

Le film du match :

Déjà en première période, le Genoa de Gasperini a su bien tisser sa toile pour attirer dans son piège la Juventus d’Allegri: Une formation Piémontaise privée de Pirlo, qui tente de percer le milieu de terrain adverse où, cependant, les espaces sont bloqués et le rythme de la partie, ce sont les joueurs de Gênes qui l’imposent. Le pressing des Rossoblù agace prodigieusement les poulains d’Allegri qui s’écrasent presque systématiquement sur le mur dressé par les Liguriens, à l'exception de deux occasions entre 22' et 24' qui voient Carlitos Tévez tombé sur un brillantissime Mattia Perin - et Llorente – poteau extérieur, les Bianconeri pour le reste de ce premier acte sont amorphes et inoffensifs.

Un thème tactique auquel on a évidemment droit à la reprise et auquel une Juventus lente et peu imaginative se trouve incapable de trouver la moindre solution. Plusieurs minutes passent sans que les champions en titre n’arrivent à se créer de véritables occasions et seule l'entrée de Morata apporte un peu de piquant offensif à la Juventus. Le forcing final Turinois n’est cependant pas des plus convaincants. Ogbonna à un quart d'heure de la fin trouve la transversale sur l’une des rares occasions franches des visiteurs. Et dans le temps additionnel, la punition se matérialise. Après avoir quasiment jamais vu durant toute la rencontre la surface de réparation adverse. Les Rossoblù trouvent à l’ultime seconde le but de la victoire. Perotti passe le ballon, Ogbonna s’endort un peu sur l’action, Matri, l’ancien de la Juventus réalise ce qu’on pourrait appeler un centre tir à ras de terre, Buffon était presque surpris et Antonini - le seul à avoir vraiment suivi l'action mis le ballon au fond des files (90’ 4). Le coup de grâce parfait. Gènes savoure ... et Rome sourit.

Statistique clé :

Un poteau de Llorente et un second d’Ogbonna. 9  en tout cette saison pour une Juventus plutôt malchanceuse en ce mercredi soir.

L’homme du match :

Sebastian De Maio : Parfait durant l'ensemble de la partie ou il muselle comme il se doit Tévez – qu’il suit comme son nombre même lorsque l’apache change de lignes - le défenseur de Gênes ne manque vraiment rien. Le symbole de la soirée.

Le pire :

Arturo Vidal : Quelqu'un à la Juventus - et nous nous référons en particulier à Allegri - ferait mieux que quiconque à prendre note: le Chilien n’est plus ce joueur qu’on a eu le plaisir d’admirer la saison écoulée. Très peu d’appels et un rendement tout juste moyen au milieu du terrain. Gênes se jette dans la bataille et « El Rey Arturo » au lieu de montrer la voie s’éteint petit à petit au fil du temps qui passe ... sans son armure du passé (Support de Pirlo) ce n’est plus tout à fait la même chose.

 

Fiche technique du match :

Serie A Tim (Neuvième jjournée)

Genoa CFC 1-0 FC Juventus (94' Antonini.)

Stade : Luigi-Ferraris

Affluence : nombreuse

 

Genoa (3-5-2): Perin; De Maio, Burdisso, Marchese; Rosi (81’ Antonini), Mandragora (69’ Kucka), Greco, Bertolacci, Antonelli; Perotti, Pinilla (87’ Matri).

Entraineur : Gian Piero Gasperini

 

Juventus (3-5-2): Buffon; Ogbonna, Bonucci, Chiellini; Lichtsteiner, Vidal (79’ Pereyra), Marchisio, Pogba, Asamoah; Tevez, Llorente (65’ Morata).

Entraineur : Massimiliano Allegri

Arbitre : Paolo Silvio Mazzoleni

Avertissements : Ogbonna, Vidal, Chiellini, Lichtsteiner; Greco, De Maio.

 

 

 

 

 



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