Accueil Sport Sports divers

Grand Prix d’Espagne:

En Europe comme en Asie, c’est toujours Hamilton qui gagne!


12 Mai 2014 | 16:48
shadow


Auteur :


Le Grand Prix d'Espagne s’achève avec une nouvelle victoire de Lewis Hamilton, la quatrième consécutive cette année. L'Anglais a remporté une course âprement disputée devant son coéquipier Nico Rosberg, Mercedes une nouvelle fois aura écœuré la concurrence. Ricciardo troisième devance son coéquipier Vettel quatrième et auteur d’une formidable remontée. Alonso sixième devance lui Kimi Raikkonen.

Utilisons la machine à remonter dans le temps et revenons à il y’a un an, jour pour jour. Lors du Grand Prix d'Espagne 2013, Fernando Alonso obtenait la dernière victoire de Ferrari en devançant les Mercedes. Dans ces 365 jours dans le monde de la F1, de l'eau a depuis coulé sous les ponts, avec les tests des pneumatiques Pirelli (illégaux) fabriqué par la société allemande, mais surtout avec la révolution du Power Unit en cette saison 2014. Un an plus tard, le scénario est pratiquement inversé: Hamilton et Rosberg mettent un tour à Kimi Raikkonen septième, et sont tous proches d’en faire autant sur Fernando Alonso. Les Flèches d'argent arrivent avec environ 50 secondes d'avance sur Daniel Ricciardo troisième, le premier des «êtres humains», qui a finalement remporté son premier podium en Formule 1 officiellement après le déclassement en Australie. Red Bull, cependant, est bien de retour aux affaires, et la remontée fantastique de Sebastian Vettel, qui a commencé 15ème et terminé quatrième avec une stratégie à trois arrêts, en est la preuve. La même stratégie qu’Alonso qui lui devant un public catalan acquis à sa cause, doit se contenter d’une sixième place devancé même par un très bon Bottas. Kimi doit lui laisser passer Fernando plus véloce dans les derniers virages et finit septième, suivent ensuite Grosjean, Perez et Hulkenberg. Quatrième doublé de rang en cinq courses pour Mercedes. Hamilton enregistre sa quatrième victoire consécutive. Une domination incontestée qui est peu susceptible d'être contestée à Monte-Carlo. La Ferrari espère voir des progrès au Canada, mais peut-être, si nous voulons voir un vrai rival à Mercedes, nous devons compter sur Red Bull et non pas sur l'Armée rouge.

Rosberg avait déclaré la guerre à son coéquipier dès le premier virage, mais dès que les feux rouges étaient éteints et les chevreaux lâchés, Hamilton pris un excellent départ, Nico ne peut alors que subir tandis que Bottas parvient à prendre le meilleur sur Ricciardo, tandis que les Ferrari se battent entre elles sans changements de positions. Vettel de son côté ne réalise pas vraiment un bon départ, terminant le premier tour en 14ème position. Les Mercedes s'envolent immédiatement, tandis que Bottas mène le reste du peloton. Pendant ce temps là, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel éprouve toutes les peines du monde, en ce début de course, à dépasser des concurrents frôlant même la catastrophe en touchant légèrement Button. C’est alors que chez Red Bull, on choisit d'anticiper les arrêts et les monoplaces autrichiennes sont les premières à regagner les stands, avec Vettel qui décide d’opter pour les pneus durs contrairement à son coéquipier Ricciardo qui lui garde les tendres.

Toutes les autres équipes ou presque entrent au 20ème tour, sauf Bottas et Rosberg qui retardent de quelques tours leur arrêt. Ricciardo, grâce à une bonne stratégie, passe la Williams du Finlandais et se retrouve troisième. Nico Rosberg lui choisit une tactique différente de celle d’Hamilton, il regagne les stands 5 tours après son compagnon d’équipe et repart lui aussi en durs. Les Ferrari sont toujours côtes à côtes, avec les deux pilotes qui au 25 ème tour passent Grosjean et se retrouvent cinquième et sixième. Celui qui profite véritablement des arrêts, c’est certainement Sebastian Vettel, qui revient jusqu'à la septième position.

La stratégie des pneus est la seule chose intéressante dans cette course, Alonso et Vettel anticipent leur deuxième arrêt. L'idée semble fonctionner tout au moins au début, avec les deux qui à la sortie dépassent Raikkonen à la sortie des stands et Bottas. L'attaque, cependant, ne paie pas et à 12 tours du terme, ils se voient contraints de regagner les stands afin de changer les pneus. Vettel rentre un tour avant et prend le meilleur sur Fernando Alonso pour se retrouver sixième.

Sebastian est un taureau déchainé dans cette fin de Grand Prix, en un court laps de temps, il dépasse aussi Kimi. Alonso perd du terrain sur l’allemand mais tout de même réussit à gagner une place en prenant le meilleur sur son coéquipier dans les ultimes tours. Le quadruple champion du monde Vettel fait pareil avec Bottas, terminant quatrième. La course se termine par des attaques de Rosberg sur Lewis, mais le jeune Allemand ne peut pas dépasser Hamilton encore une fois souverain et de nouveau victorieux. Quatrième victoire d'affilée pour le Britannique qui par la même occasion et pour la première fois cette année prend la tête du championnat du monde.

Statistique clé

Les Mercedes mettent à partir de la sixième place un tour à toutes les autres voitures. Daniel Ricciardo troisième prend lui 50 secondes. Cinq victoires en autant de courses pour les flèches d’argent, quatre doublés consécutifs. Le seul «ratage» fut en Australie, avec Lewis qui avait dû se retirer dans les premiers tours.

Le meilleur 

Sebastian Vettel: Pilote Mercedes à part, le pilote d’outre Rhin a été absolument fantastique, difficile de ne pas lui rendre hommage, une course de champion du monde. C'est lui qui créa le spectacle ce Dimanche, auteur d'excellents dépassements et avec un rythme de course incroyable. Parti de la 15ème position, il termine quatrième avec une stratégie à trois arrêts. Il est en grande forme et s'il ne gagne pas, c'est en grande partie la faute de la voiture.

Le pire 

Felipe MASSA: son écurie lui met des bâtons dans les roues avec trois arrêts forcés, mais dans cette course (et durant tout le week end) il se prend une grosse leçon de son coéquipier. En fin de compte, même pas dans les points, tandis que Bottas pour la plupart de la course rêve presque du podium. 

Hamidouche. s

 

 

 

L’ordre à l’arrivée: Hamilton, Rosberg, Ricciardo, Vettel, Bottas, Alonso, Raikkonen, Grosjean, Perez, Hulkenberg.

p.s.HAMIDOUCHE'(@paolino_84)

 

 

 



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter