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En raison d’un manque d’adéquation formation-emploi

300.000 postes de travail ne trouvent toujours pas preneurs


Emploi pénible

14 Mai 2014 | 14:31
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Emploi pénible

A ce constat les acteurs croient avoir trouvé dans la nouvelle nomenclature algérienne des métiers et emplois (NAME) élaborée par l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM) en partenariat avec le Service Public de l’Emploi français (Pôle-Emploi), leur clé de voûte.

Cette dernière devrait être opérationnelle dés le début du mois prochain. « C’est au niveau de la mise en œuvre de cette nomenclature au niveau local que seront dentifiés, petit à petit, les besoins en formation », indiquait à ce propos ce matin, un responsable du ministère de l’enseignement et de la formation professionnelle dans une intervention à la chaine III de la radio nationale.

Pour le secteur de la formation professionnelle, ce document stratégique va contribuer à adapter l’offre de formation par rapport aux besoins. « Cela va permettre de mieux appréhender les emplois et les métiers au niveau local, et partant nous renseigner sur l’insertion des diplômés dans le marché de l’emploi », ajoute ce responsable.

Une première dans le monde arabe

Outre le satisfécit qu’affiche le secteur de la formation quand à la mise en place de cette nomenclature, c’est le monde l’entreprise qui s’en réjouit. « C’est en améliorant l’adéquation emploi-formation que nous arriverons dans notre pays à apporter des réponses aux investisseurs, aux entrepreneurs, en matière de main-d’œuvre qualifiées », indiquait sur le sujet Nacera Hadad, membre du conseil exécutif du FCE. Tous le promettent donc : dans un peu moins d’un mois, les jeunes demandeurs d’emplois auront un accès plus facile aux offres du marché.

Ils feront partie des seuls étudiants dans les pays arabes, expliquent-on, à avoir accès à un outil qui devrait leur faciliter la vie lors de leur recherches d’un emploi en adéquation avec leur formation. Dans sa première apparition officielle depuis son installation, le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Ghazi, a présenté, hier mardi, les grands chantiers qui sont inscrits dans le cadre du programme de la lutte contre le chômage en Algérie.

D’emblée, il annonce le placement par l’ANEM de 25 000 jeunes diplômés, sur les 112 162 jeunes chômeurs, dans des postes de travail permanents en l’espace de quatre mois (entre janvier et avril 2014). Bien qu’affichant son satisfécit, il tiendra à rester sobre en indiquant qu’il ne faut toutefois pas encore crier victoire, « car la guerre contre le chômage est longue et doit se faire par une politique sage»… « On voudrait tellement y croire », nous dit un jeune étudiant rencontré sur la place d’Alger.

Iles Sad



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