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Il sera domicilié à Alger

Un institut onusien de l’énergie et l’environnement opérationnel en septembre


Le Cnes à l'origine du projet

18 Mai 2014 | 15:06
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Le Cnes à l'origine du projet

A la rentrée sociale, il y a aura l’installation du premier staff de l’institut des Nations unies de développement durable à Alger (UNU-IRADDA) et les chercheurs présenteront leurs problématiques. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui, dimanche, à Alger, le professeur Azzedine Belkacem-Nacer, chef de division des études économiques au Conseil national économique et social.

A l’occasion du 8e Salon international de l’électrotechnique, de l’automation et de l’énergie inauguré ce matin,  M. Belkacem-Nacer a présenté une conférence sur le projet de création de cet institut qui «est une initiative du CNES qui a agi en tant que facilitateur institutionnel pour qu’il soit dédié au développement durable », dit-il.

Les instruments juridiques ont été signés le 22 décembre 2013 et l’institut dépend des rouages de l’ONU pour son fonctionnement alors que d’autres pays ont fait des démarches pour abriter cet institut, ajoute-t-il. Feu El Guedhafi et l’ancien président égyptien Moubarak ainsi que le roi du Maroc étaient de ceux-là.

 

Injustice énergétique

 

Selon le conférencier, il faut passer à une étape de l’économie de l’énergie. Il  a signalé un paradoxe car 80 % de la planète vit de 20 % de l’énergie et 20 % de la population vit avec 80 % de l’énergie ce qui nécessite une transition énergétique dans le cadre du développement durable.

Lors du cycle de conférence, Abderrahim Ouadah, président-directeur général de Algerian energy solar, a abordé le thème de la transition énergétique. Selon lui, la transition énergétique implique le modèle de consommation énergétique mais également des enjeux économiques et politiques. Cette transition a pour but de parvenir à un modèle de consommation durable, dit-il.

Le conférencier a aussi fait référence à la nécessité d’axer le débat sur les moyens de rationaliser la consommation et de réduire le gaspillage de l’électricité et du gaz. Il a également souligné que de nouvelles sources d’énergie peuvent être utilisées comme l’énergie solaire et le gaz de schiste.

D’un autre côté, la préservation et le développement des ressources énergétiques est l’une des missions  du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, a expliqué Karim Baba, directeur de la politique environnementale et industrielle au même ministère.

 

1 500 professionnels de l'industrie attendus

 

Le salon compte 28 exposants provenant de dix pays. L’évènement s'accompagne d’un programme de conférence étalé sur deux jours sur les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la transition énergétique. L’entrée au salon et aux conférences est gratuite et réservée qu'aux professionnels.

Avec 1 500 professionnels de l'industrie attendus pour visiter le Salons draine une forte participation algérienne et des leaders du marché de l'Allemagne, la Chine, l'Egypte, l'Espagne, la France, l'Inde, l'Italie, la Tunisie et la Turquie.

Hamid Salhi



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