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Lutte contre le terrorisme

Pas de drones américains pour l’Algérie


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19 Mai 2014 | 13:53
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L’ambassadeur des USA à Alger, Henry S. Ensher,  a écarté aujourd’hui, dimanche, l’éventualité de fournir des drones à l’armée Algérienne.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse consacrée à la présentation de la 47ème  édition de la foire internationale d’Alger (FIA), le diplomate américain affirme cependant que la coopération sécuritaire avec l’Algérie implique un « large éventail d'équipements et de systèmes » sans donner d’autres précisons.

« Nous sommes confiants quant à la capacité de l'Algérie à se sécuriser et aussi en sa capacité à assumer le rôle de leadership en aidant d'autres pays de la région à se sécuriser eux-mêmes », ajoute M  Henry S. Ensher qui souligne dans le même cadre que son pays travaille avec le gouvernement algérien afin de « renforcer notre coopération dans le domaine sécuritaire ».

L’ambassadeur qui semblait « irrité » par la question qui revient à chaque fois sur les médias Algériens soutient toutefois que  « la sécurité est la base de toute activité économique ».

«  En plus de la coopération économique, nous comptons également renforcer notre coopération dans le domaine de la sécurité », dira le diplomate qui salue le l’expérience et le « leadership » de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme dans toute la région.

 

Partenaire stratégique

 

Il y’a lieu de noter que les USA considèrent désormais l’Algérie comme étant un « partenaire stratégique » dans la région dans la lutte contre les groupes d’AQMI notamment qui sillonnent la bande du Sahel.

Dans son rapport mondial de 2013 sur la lutte contre le terrorisme et destiné spécialement aux membres du Congrès américain pour les informer des évènements et tendances qui ont marqué le terrorisme international durant l’année passée, les Etats-Unis relèvent que « la situation de la sécurité dans les pays voisins de l’Algérie, la menace d’attaques de représailles après l’intervention militaire internationale au Mali, la prolifération des armes de contrebande en Libye et les violences de faible intensité dans des zones du Sud et le long de la frontière algéro-tunisienne  » ont toutes contribué à la menace terroriste en Algérie ».

« Les forces de sécurité algériennes ont diminué le nombre d’attaques terroristes réussies, maintenu une pression soutenue sur l’AQMI, saisi du matériel et des caches d’armes et ont encore isolé géographiquement l’AQMI » atteste le même rapport qui évoque en ce sens le « rôle de premier plan » que joue l’Algérie dans la sensibilisation des pays dans le cadre de la lutte contre le paiement de rançons contre la libération d’otages.

Yaniss Oumahdhi



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