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Situation sécuritaire en Libye

De hauts responsables militaires algériens et tunisiens vont se rencontrer dans le courant de la semaine


19 Mai 2014 | 19:34
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Le lieu de la rencontre n’est pas encore communiqué mais elle intervient, selon une source sûre, en prélude de la grande réunion que devront tenir incessamment des officiers supérieurs des armées algérienne, tunisienne et égyptienne au Caire, ainsi que des experts en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. 

Tous les voisins de la Libye s’inquiètent de la dégradation incessante de la situation sécuritaire dans le pays puisque cela risque de les déstabiliser.

La situation sécuritaire s'est dangereusement détériorée ces derniers jours à tel point qu'Alger a décidé de fermer son ambassade à Tripoli et de déployer 40000 hommes tout en long de sa frontière avec la Libye voisine, est-il poursuivi.

En prenant toutes ces mesures, l'Algérie veut parer à toute tentative d'incursion de groupes terroristes ou d'armes lourdes sur son territoire.

La Tunisie a demandé la semaine dernière à la Libye de renforcer la surveillance de son côté de la frontière partagée, pour empêcher les trafics d'armes et lutter contre le terrorisme.

Cela fait longtemps que la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte ont souhaité un renforcement des contrôles conjoints aux frontières pour lutter contre la criminalité et la circulation des armes.

 

Un arsenal militaire dans la nature

 

La Libye avait déclaré qu’elle était disposée à renforcer la coopération militaire multilatérale et à profiter de l'expérience étrangère dans des secteurs tels que la sécurité aux frontières. La sécurité est ainsi devenue une priorité des agendas gouvernementaux au Maghreb, estimant que la frontière est une responsabilité commune de ces pays.

Personne ne nie la nécessité des efforts concertés de toutes les parties concernées, dans la mesure où la Libye est actuellement dans l'impossibilité, au vu de la fragilité de sa sécurité intérieure et de l'existence d'un important arsenal d'armes, d'exercer un contrôle complet et de surveiller les mouvements de ces armes.

Inquiet de la prolifération des armes et de la montée des luttes entre factions rivales, le gouvernement libyen s'efforce d'imposer l'ordre en intégrant les anciens rebelles au sein des ministères de la Défense et de l'Intérieur, tout en tentant par ailleurs de convaincre les civils de déposer leurs armes. En vain les 250 000 armes aux mains de la population ne sont pas restituées.

 

Hamid Salhi



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