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Ils n’ont pas de lieux pour exercer leur profession

Les marchants ambulants de Béjaïa protestent auprès de la wilaya


marchands

20 Mai 2014 | 14:53
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marchandsUne soixantaine de marchands ambulants de fruits et légumes de la ville de Béjaïa ont protesté devant le siège de la wilaya. Ils ont interpellé, particulièrement, le wali pour autoriser la création d’un marché de proximité au niveau du quartier d’Ighil-Ouazoug. C’est l’unique moyen, estiment-ils, d’exercer leurs activités sans discontinuité et dans de meilleures conditions.

Les marchands ambulants avaient déjà saisi le maire de la ville à ce propos avec, au bout, un engagement de sa part pour l’ouverture de marchés de proximité pour les quartiers d’Ighil-Ouazoug et Ihddaden.

Cependant, le retard mis pour la concrétisation de ce projet a agacé ces marchands, qui paient leurs impôts obligatoires en dépit de la « faiblesse » de leurs revenus. Ils n’exercent, en effet, que lors des journées réservées aux seuls marchés hebdomadaires.

Un arrêté de création d’un marché de proximité devait être signé par l’APC. Il devait, au préalable, obtenir l’accord de  la DCP et du wali.

Selon les services communaux, «ces marchants doivent exercer au niveau des marchés hebdomadaires, comme il leur a été recommandé le jour de l’attribution des registres de commerces».

A travers la protestation des marchands ambulants,  la problématique de l’emploi  se pose de nouveau dans la capitale de la Soummam.  L’APC ne peut pas y faire face seule, nous dit-on. 

Des centaines de jeunes admis aux dispositifs de l’emploi des jeunes Ansej n’ont pas bénéficié des études sérieuses à même de permettre l’exercice de leur activité une fois leurs matériels livrés.

Il y a lieu de rappeler que ces derniers ont tenté d’intégrer le marché d’El-Asr de la Cifa à Sidi-Ahmed, mais ils se sont heurtés au refus des marchants de ce quartier. 

 



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