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Industrie nationale

Performances décevantes en 2013; selon l'ONS


L'industrie agroalimentaire en baisse de 0,6 points

21 Mai 2014 | 09:11
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Il n’y a pas un seul gouvernement qui n’ait promis de restaurer l’industrie nationale pour réduire les importations. Le résultat n’est pourtant pas évident.

Que ce soit dans les équipements médicaux ou les matériaux de construction ou encore l’agroalimentaire, l’Algérie vise à réduire ses importations mais le bilan est mitigé.

En analysant les bilans de l’ONS, on se rend compte que la production industrielle ne se porte pas bien. Le secteur public algérien n’a enregistré en 2013, qu’une légère hausse de 0,8%. Le taux est même inférieur à celui enregistré en 2012 (1,6%). Hors hydrocarbures, le taux de croissance industrielle a atteint 2,2%, contre 5,5% en 2012 et 2,4% en 2011.

C’est alors l’importation qui rend le relais. Idem pour l’agroalimentaire. Ainsi, les importations algériennes de sucre ont atteint 263,73 millions de dollars durant le premier trimestre 2014 et une hausse de près de 17% des quantités importées.

Durant les trois premiers mois de 2014, les quantités du sucre importées ont atteint 547 tonnes contre 467 tonnes à la même période de l'année écoulée, en hausse de 16,98%.

Dans les produits agricoles, l’Algérie n’est autosuffisante qu’à hauteur de 70%. Par ailleurs, l'année dernière, une baisse de production est enregistrée selon l'Office des statistiques, dans  l'agroalimentaire avec -0,6%.

L'industrie nationale, qui recèle des potentialités sous utilisées, souffre de problèmes liés à la gestion, l'innovation, à la compétitivité sur les marchés et à l'ouverture de l'économie, selon un constat des experts. Les officiels promettent régulièrement d’améliorer la production nationale mais en vain. C’est le cas pour les équipements médicaux ou les matériaux de construction.

Afin de remédier à cette situation, les pouvoirs publics ont tracé une politique de développement industriel qui s'appuie sur la mise à niveau des entreprises, l'innovation, le développement des ressources humaines et enfin la promotion de l'investissement direct étranger.

Le plan quinquennal (2011/2014) ambitionnait de contribuer à la hausse de la part de l'industrie dans la valeur ajoutée nationale qui est, actuellement, de 5% et de la porter à 10%. C’est raté.

 Hamid SalhiL'industrie agroalimentaire en baisse de 0,6 points



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