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Economie solidaire

Sonatrach devrait payer la zakat


des jeunes ont bénéficié du fonds de la zakat

21 Mai 2014 | 18:49
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des jeunes ont bénéficié du fonds de la zakat Des chercheurs ont voulu réhabiliter la PME mais aussi la zakat. Ce mercredi, une partie du débat lors du symposium abordant le programme national de recherche sur l’économie, a porté sur la relation des petites et moyennes entreprises avec les banques et les autres sources de financement.

Les participants au symposium organisé par le centre de recherche en économie appliquée pour le développement ont abordé ces problèmes dans le cadre de ce qui est appelé l’économie solidaire.

Lors d’une étude présentée par Razika Ghorba, de l’université de Sétif sur les services bancaires, il est indiqué que les banques préfèrent adopter des positions prudentes au moment de l’octroi du crédit pour maintenir les équilibres des données de gestion et la réduction des risques y compris lorsqu’il s’agit de crédits aux PME.

D’autres chercheurs préconisent l’économie sociale pour régler les problèmes de création d’entreprises, de chômage et de marginalisation des jeunes en mettant l’accent sur la zakat (impôt islamique) et le wakf.

Ce thème a été abordé par Abdellah Benmansour de l’université de Tlemcen. Il a indiqué que l’économie solidaire est aussi répandue, y compris dans le monde non musulman et qu’elle est alors basée sur d’autres valeurs religieuses avec la constante que cette économie ne vise pas le gain mais le progrès social.

 

Crédit commercial ou prêt ?

 

A Tiaret et à Oran comme à Alger, il y a des projets d’hôtels et de société de taxis et autres structures comme les centres commerciaux qui sont créés à travers cette économie, dit-il, sans omettre l’octroi des crédits. 

Le conférencier propose que même les sociétés comme Sonatrach paie la zakat qui ne doit pas être perçue uniquement auprès des entreprises privées.

Mohamed Kacim El Hassani, de l’université  Alger II, a indiqué que le fonds de la zakat (aumône islamique) a profité à des universitaires mais aussi à des diplômés des instituts de formation et il a constaté que la bureaucratie empêche l’octroi des crédits dans un délai acceptable en ajoutant que la sélection des bénéficiaires s’effectue dans les mosquées coupant ainsi le fonds de son environnement économique.

Le conférencier a aussi soulevé la question du prêt usuraire qui fait fuir la jeunesse alors que les prêts du fonds ne présentent pas ce genre de crainte. Certains intervenants répondent que le taux d’intérêt est nul dans quelques dispositifs d’aide aux projets des jeunes.

C’est dire que le débat entre les tenants d’un crédit économique et commercial et les tenants du prêt non usuraire n’est pas clos. Les institutions d’Etat envisagent de convoquer des rencontres avec les jeunes pour des explications à ce sujet.

 

 Hamid Salhi



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