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Conférence nationale de transition

Les représentants du pouvoir seront conviés


31 Mai 2014 | 20:39
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La conférence nationale de transition devant être organisée, le 10 juin prochain, par la coordination pour la liberté et la transition démocratique (CLTD) ne sera pas la dernière. Elle sera suivie par d’autres afin de peaufiner la démarche de transition initiée par les membres de cette coordination. « C’est une conférence préliminaires qui se tiendra uniquement avec la présence des représentants de l’opposition. Il y aura d’autres auxquelles seront conviés les gens du pouvoir aussi », explique Ouamar Saoudi, cadre dirigeant du RCD et membre de la commission préparatoire de cette conférence nationale de transition.

S’exprimant lors d’une conférence-débat animée, aujourd’hui au niveau du bureau régional d’Alger du RCD, l’orateur précise que l’objectif de cette première conférence et « d’adopter une charte commune qui sera le cadre de dialogue qui s’imposera à toutes les parties ». « Il n’y a aucune place à l’exclusion. Nous n’avons aucun préalable ni préjugé. L’essentiel est d’aller vers une période de transition, précise-t-il, qui ne devra pas dépasser les deux ans. « Après cette période de transition, toutes les composantes de la classe politique seront libres d’activer, y compris les anciens dirigeants du FIS s’ils souhaitent lancer de nouveaux partis », explique-t-il.

Le plus important pour la CLTD, qui vient de rendre publique son projet de plateforme de la première conférence de transition, est de s’entendre sur les principaux objectifs. « La réussite de la transition dépend d’un certain nombre de mécanismes. Il faut d’abord mettre en place un gouvernement consensuel qui sera composé de personnalités nationales, l’installation d’une instance permanente pour l’organisation des processus électoraux et l’engagement d’un débat franc sur des questions sociétales, dont la corruption et l’impunité », souligne pour sa part, Hakim Saheb, juriste et membre de la direction du RCD.

 

Faisant un rétrospective des transitions politiques dans le monde, ce dernier insiste sur la nécessité de s’inspirer également de la réalité algérienne afin de sortir de la crise multidimensionnelle actuelle. « Le maintien du régime est une sérieuse menace pour le pays. Nous voulons aller vers un changement ordonné. Pour cela, il va falloir créer un rapport de force au sein de cette coordination. Afin d’y arriver, on doit établir des passerelles entre les différentes sensibilités », plaide-t-il, en appelant à se débarrasser des vieux litiges qui ne font que renforcer la division au sein de la classe politique, dont le seul gagnant est le régime en place. « Le plus important est l’entente sur les principes cardinaux, en l’occurrence la démocratie, l’alternance au pouvoir et le respect des principes de la déclaration du 1er novembre », ajoute encore Hakim Saheb. 

Said Rabah



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