Accueil Politique Tous les évènements

Investissement et lutte contre la corruption

Les recettes de Sellal


31 Mai 2014 | 20:54
shadow


Auteur :


Beaucoup d’argent sera consacré lors du plan quinquennal à l’investissement mais ce n’est pas pour autant que le gouvernement fermera les yeux sur la corruption. Le plan d’action présenté ce dimanche à l’APN fait un lien clair entre les deux données.

Si le document prévoit la poursuite de l’intervention du gouvernement dans le secteur économique marchand tout en mobilisant l’épargne qui sera orientée vers l’investissement, il compte aussi « sur le renforcement des moyens d’intervention de l’IGF et de la cellule du centre de traitement des renseignements financiers » pour parer à toute dérive.

Le gouvernement veut aller plus loin dans l’encadrement de l’activité économique et les récentes déclarations d’Issaad Rebrab et de Slim Othmani, propriétaires de Cevital et de NCA Rouiba, sur la conduite des affaires économiques ne font qu’ajouter de l’eau au moulin du gouvernement, ce qui donne de nouvelles raisons à ses craintes.

Le gouvernement va ainsi baliser le terrain et il mettra également un cadre légal et réglementaire pour le partenariat public-privé sans tomber dans  la chasse aux sorcières. Il est signalé dans le plan d’action que dans le cadre de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, peu de crédit sera accordée aux dénonciations douteuses.  « Le gouvernement veillera à assurer…la défense et la protection des cadres intègres » contre les dénonciations calomnieuses, est-il promis par Sellal faisant écho aux recommandations de la tripartie de février dernier qui a insisté sur ce point dans l’un de ses ateliers.

 

Pas de nouveaux scandales ?

 

Pour ne rien laisser passer et pour surveiller les gestionnaires, le gouvernement préfère porter son action sur l’évaluation des politiques publiques ce qui nécessité une étude « de leur cohérence d’ensemble ».

Ces précautions sont prises afin de parvenir à la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui prévoit un taux annuel de croissance de 7% pour la période 2015/2019.

Selon son plan d’action, Abdelmalek Sellal ne veut rien laisser au hasard et va «mobiliser tous les moyens nécessaires pour la concrétisation des objectifs prévus dans le programme présidentiel visant notamment la réalisation d’un taux annuel de croissance de 7%», pour la période 2015/2019. Donc pas de scandales en vue du genre de l’autoroute est-ouest ou du scandale Chakib Khelil, semble promettre Sellal.

L’action du gouvernement sera également orientée vers la modernisation des activités financières, de l’administration tout ne mettant l’accent sur « le contrôle de l’utilisation des ressources publiques».

 

Hamid Salhi

 



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter