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A deux jours des élections présidentielles: Le mouvement « BARAKAT » se démarque du scrutin et des candidats


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14 Avril 2014 | 10:59
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 « Nous ne soutenons aucun candidat », tel est la réponse, du mouvement Barakat, à quelques heures du scrutin.

Dans une conférence de presse organisée aujourd’hui au siège du journal « Algérie News » à Alger, les animateurs du mouvement ont tenu à rejeter dans la forme et  le fond ce scrutin pour la simple raison, affirment t-ils, que les résultats sont connus d’avance et que cela va permettre au régime de se maintenir encore une fois en place.

« Le 17 avril ne fait pas partie de notre agenda » soutient BARAKAT qui note que le mouvement s’inscrit au-delà de cette date. Principal objectif du mouvement : l’édification d’un état démocratique loin du népotisme et du régionalisme érigés en règle par les tenants actuels du pouvoir.

 « Nous sommes des bénévoles de la politiques et nous allons continuer à lutter pacifiquement et sans violence » a déclaré Sid Ali, l’un des animateurs de ce mouvement qui affirme que BARAKAT a ressuscité l’espoir et a pu se réapproprier les espaces publics.

« Le mouvement BARAKAT œuvre pour l’instauration d’un Etat de droit avec des institutions fortes et légitimes, une justice indépendante, des contre-pouvoirs politiques efficaces, des syndicats autonomes, un service public de qualité, une vie politique démocratique réglée par contrat national, social et politique qui garantisse les libertés individuelles et collectives (…) il se porte garant d’une transparence sans faille dans la gestion des affaires du pays » est-il écrit dans « l’avant projet politique » de ce mouvement divulguée ce matin à l’occasion de sa première conférence de presse depuis son apparition sur la scène.

Barakat compte par ailleurs organiser mercredi à 16 heures un autre rassemblement devant la fac centrale à Alger pour dénoncer le 4ème  mandat de Bouteflika et exiger un « Etat de droit ».

Enfin, les membres de ce mouvement qui a fait son apparition sur la scène le 22 février dernier devant l’université de Bouzaréah, comptent également saisir la justice contre tous ceux qui les ont accusés de rouler pour des « parties étrangères ».

 

Yaniss Oumahdhi



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Commentaires

  1. Nadjib   24 Août 2013

    Merci pour l'info

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