Accueil Politique institutions

Présentation du plan d’action du gouvernement

Les députés d’opposition n’ont finalement pas boycotté Sellal


01 Juin 2014 | 17:17
shadow


Auteur :


La séance plénière de l’APN consacrée à la présentation du plan d’action du gouvernement, ouverte ce matin, se déroule dans de bonnes conditions. L’invité du jour des députés, en l’occurrence le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présenté la feuille de route de son gouvernement en présence de tous les représentants des partis siégeant à l’Assemblée.

Les formations politiques d’opposition qui avaient menacé la veille de boycotter ce rendez-vous en raison de l’absence de la déclaration de politique générale du gouvernement que le Premier ministre, qui est reconduit à la troisième fois à la tête du gouvernement, n’a pas voulu présenter. Pourtant, selon l’article 84 de la Constitution, cet exercice est obligatoire. Les principaux partis d’opposition avaient même entamé les consultations à l’APN en vue de boycotter la présentation du plan d’action du gouvernement.

Mais, apprend-on, de sources proches des groupes parlementaires de l’opposition, les différentes parties ne se sont pas entendues sur la démarche à suivre. « Ils (les députés des différents partis) ont décidé de participer aux débats et d’exposer leur préoccupation en plénière. C’est un atout, surtout que les débats seront transmet en direct sur l’ENTV », explique notre source.

Dans la présentation de son plan d’action, le premier ministre Abdelamlek Sellal s’engage « à réduire le taux de chômage à 8,04% à horizon 2019, contre 9,8% (mars 2014) ». Le premier responsable du gouvernement a apporté des éclaircissements en ce qui concerne l’exploitation du gaz der schiste. «Nous n’avons pas d’autre choix que de tourner vers l’exploitation du gaz de schiste. Toutes les études que nous avons menées prouvent que d’ici 2030 nos réserves de gaz vont diminuer. Il faut penser aux générations futures », lance-t-il.

Abdelmalek Sellal tente toutefois de rassurer l’assistance et l’opinion quant à la polémique qui s’est installée autour du gaz de schiste. Selon lui, l’exploitation de cette énergie non conventionnelle n’est pas pour demain la veille. « Il faut s’y préparer à commencer par la formation des ingénieurs en la matière », dit-il.

Saïd Rabah



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter