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Consultations et CNLTD

Le FFS tranchera ce vendredi


04 Juin 2014 | 15:39
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Le Front des forces socialistes va finalement trancher. Après des mois d’hésitation, le FFS va se positionner sur deux sujets d’actualité. Il s’agit de la participation du parti aux consultations politiques que mènent actuellement Ahmed Ouyahia et la conférence nationale des forces de l’opposition qui se tiendra le 10 juin en cours.


Auteur : Akli Ouali


Selon un responsable du parti, cette rencontre va regrouper les cinq membres de l’instance présidentielle, les membres du secrétariat national et les présidents des commissions du Conseil national.

En plus de la participation ou non aux consultations politiques en cours entre le pouvoir et l’opposition, le FFS devra trancher une autre problématique liée au même sujet : faut-il ou non autoriser Mohand-Amokrane Chérifi, membre de l’instance présidentielle, à rencontrer Ouyahia en tant que expert du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Des indiscrétions indiquent que l’ancien ministre « se pliera aux décisions du parti ».

 

L’autre sujet important à débattre lors de cette réunion concerne la participation à la Conférence nationale des forces de l’opposition. Le FFS partage en effet les mêmes constats que la Coordination nationale pour les libertés et une transition démocratique. Mieux, les deux parties appellent aux mêmes solutions. Mais le parti de Ali Laskri n’a encore rien dit sur cette initiative. Il s’est limité de rencontrer, au moins une fois, les représentants de cette coordination.

Il est difficile de pronostiquer sur l’attitude que prendra le FFS, surtout que les décisions sont à présent collégiales depuis que le zaim historique, Hocine Aït-Ahmed a pris ses distances du parti. Mais les dernières déclarations de Ahmed Betatache, premier secrétaire national, laissent entendre que le FFS prend avec une certaines distance cette initiative de la CNLTD. Betatche a indiqué que son parti «prend le temps qu’il faut» pour organiser à son tour une conférence nationale.

A rappeler que le FFS a adopté une position incompréhensible lors des élections présidentielles. Le parti n’a ni participé, ni boycotté le scrutin. Il avait appelé à « dépasser » l’échéance électorale. Beaucoup d’observateurs n’ont pas compris cette position.

 

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