L’Association nationale « Femmes en communication », le Réseau Wassila d’aide aux victimes femmes et enfants et l’Institut pour la Diversité Médiatique (MDI), ont organisé au sein d’hôtel « Hilton », aujourd’hui, une conférence débat sur le thème « Les violences sexuelles faites aux femmes»

Le but de la conférence est de discuter de cet épineux problème en Algérie, mais aussi de ce qui a été fait dans ce domaine et ce qui reste à faire pour protéger les victimes et réduire ce phénomène qui est devenu un véritable problème de santé publique dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. 

Nafiissa Lahréche, présidente de l’association  « femme en communication » a, dans son discours d’ouverture, fait appel aux médias et aux hommes et femmes de loi pour lutter conte ce phénomène qui prend de l’ampleur en Algérie.

La présidente de réseau wassila, a déclaré de son côté que  «la loi ne protège pas les femmes. Nous revendiquons l’égalité ente la femme et l’homme ». Elle dira également que son association «apporte un soutien psychologique aux femmes victimes de violences sexuelles » et a fortement insisté sur la sensibilisation de la société sur la gravité de ce genre d’agression.

Elle en voudra pour preuve que les statistiques sur la question sont édifiantes. Qu’on en juge : durant l’année 2013, 116 femmes ont été violé. Dans le lot, 7 cas de viols ont été perpétré par des étrangers. Le reste des agressions, c'est-à-dire, pas moins de 95 femmes, ont été le fait de personnes de la famille proche de la victime. D’où le nécessaire travail de proximité et de soutien psychologique.

Les mêmes statistiques rapportent 7000 plaintes pour viol déposées par des femmes et 27  assassinats dont des femmes de toute âge ont été victimes. Cela, durant la seule année 2013.