Revêtement des chemins desservant les villages, l’éclairage publics des ruelles et le renforcement du réseau d’eau potable, ont été autant de point qui ont motivé la colère citoyenne qui, s’est traduite par un «  blocus » de la RN 24 a deux points distincts, Saket et Oued As.  

La colère des habitants de la région trouve également sa raison d’être dans la situation que vit présentement cette région touristique,livrée à elle-même. De Boulimat jusqu'à Ath Mendil, frontières avec la wilaya de Tizi Ouzou en passant par Saket, Tighremt, Oued As, les milliers d’estivants qui se rendent chaque été sur cette côte de la wilay de Bejaia découvrent effarés  un état d'insalubrité total, un climat d'insécurité en vigueur, un squat du foncier sans scrupule.

Si le vacanciers s‘en contentent provisoirement eu égard à la beauté  et naturelle féerique, les habitants en subissent les contre coups au quotidien.

La côte Ouest de la wilaya de Béjaïa vit des jours faits d'événements qui n'interpellent toujours pas les autorités. Aux abords de la RN 24, elle même dans un état piteux, des bâtisses poussent comme des champignons et sans aucun respect des règles urbanistiques.

 

 

Insécurité

 

Des gangs de squatteurs se sont formés au fil du temps pour devenir les maîtres des lieux. En l'absence des services de sécurité, dont les brigades sont implantées loin de la côte, ces gangs ont inventé le métier de vente de terrains publics et privés. La fédération Adhras, regroupant pas moins de 14 villages de la commune de Toudja, a alerté l'opinion locale et les autorités sur les différents dépassements enregistrés au quotidien, tant sur les biens publics que privés.

Devant un «mutisme déconcertant», la fédération a décidé de passer à l'action en fermant  la RN 24 en signe de protestation. Les membres de la fédération interpellent ainsi les autorités de manière musclée après un « silence sidérant » face aux écrits multiples initiés dans ce sens. Cette région est tellement abandonnées que même la collecte des ordures ménagères est assurée par les habitants bénévolement afin.

 

 

Quel tourisme ?

 

Quant aux accès vers  les plages, il est tout simplement dans un état qui n’a de valeur que d’illustrer le désintérêt total des autorités qui pourtant reçoivent chaque année une coquette somme de deux millions de dinars octroyés aux communes côtières pour justement mette fins a tous ces manquements.

Hier, ce sont des milliers d’estivants qui n’ont pu passer d’une journée sur leurs plages préférées.  Les merveilleuses plages de la côte Ouest, Saket, Thirdemt, Tighremt, Béni K’sila et Azzeffoune (Tizi-Ouzou) n’ont pas reçu de baigneurs. Hier, ces derniers ont du  rebrousser chemin et s’en passer d’une journée de week end sur la plage.