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Il prêtera serment, ce lundi

Un sérieux et difficile exercice pour le président Bouteflika


boutef

26 Avril 2014 | 09:04
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C’est officiel. Le président Abdelaziz Bouteflika prêtera serment, lundi 28 avril au palais des Nations à Alger. Les services de la présidence commencent, depuis hier, les préparatifs de ce rendez-vous, notamment l’accréditation des journalistes devant couvrir cet évènement.

Il s’agit là, d’un sérieux test pour le chef de l’Etat, dont la santé fragilisée par l’accident vasculaire cérébral (AVC) depuis le 27 avril 2013 qui  l’a contraint à limiter ses activités officielles. Mais cet exercice constitutionnel s’impose à lui pour reprendre officiellement ses missions présidentielles.

En effet, les articles 75 et 76 de la constitution l’oblige à prêter serment en public. « Le président de la République prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la Nation, dans la semaine qui suit son élection. Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment », stipule l’article 75 de la loi fondamentale, amendée en 2008.

L’article 76 de la même loi définit les termes (100 mots) devant être prononcés par le président, la main sur le Coran. Mais, à deux jours du rendez-vous fatidique, des interrogations s’imposent. Le chef de l’Etat qui se déplace en fauteuil roulant, depuis son retour de France, où il a été hospitalisé pendant plus de 4 mois, pourra-t-il prononcer, d’une manière audible et intelligible, les 100 mots prévus dans la constitution ? Comment sera organisé ce rendez-vous ? Wait and see.

Le jour du scrutin du 17 avril dernier, rappelons-le, les Algériens ont découvert un président-candidat incapable d’accomplir seul son devoir électoral. Il a du être assister par deux accompagnateurs, dont un l’a accompagné même à l’intérieur de l’isoloir pour glisser, à sa place, le bulletin dans l’enveloppe.

S’agissant des activités présidentielles, Abdelaziz Bouteflika n’a pu présidé, en 2013, que deux conseils des ministres inévitables pour l’adoption, puis la signature de la loi de Finances 2014. Le président de la république s’est contenté, en revanche, d’apparition télévisée de quelques secondes durant lesquels il accordait des audiences aux responsables des pays étrangers en visite en Algérie.  

Saïd Rabhi



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