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Le FFS prend son monde en contre pied

Le parti du « NI, ni », devient celui du « Oui, oui »


Ahmed Betatache, premier secretaire du FFS

15 Juin 2014 | 18:57
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Pas tout à fait puisque cette nouvelle stratégie qui n’en est pas une se résume bien dans cet adage populaire : Ma t’kheyeb Eddib, Ma t’bekki Erraii (Ne déçoit pas le chacal et ne fait pas pleurer le berger Ndlr).


Auteur : Adem Amine


Le FFS a décidé de répondre « favorablement » à l'invitation de la présidence de la République et prendre part aux consultations sur la révision de la Constitution, menées par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. « Dans le cadre de la concertation sur la révision constitutionnelle, le FFS a été destinataire d'une invitation émanant du chef de cabinet de la présidence de la République », rapporte en guise d’introduction un communiqué lapidaire du vieux parti d’opposition pour lâcher le morceau en deux lignes : « Dans un esprit de consensus et dans le cadre des contacts politiques engagés pour la reconstruction d'un consensus national, le FFS décide de répondre favorablement à cette invitation pour donner son point de vue sur la situation politique et institutionnelle dans le pays ».

Dans un souci de précision à la manière d’une montre …suisse, le FFS prend le soins de rappeler à l’opinion publique que « la rencontre se déroulera, au siège de la Présidence, le 17 juin 2014 ». En ces quelques lignes le FFS version Batatache vient de confirmer qu’il entame une nouvelle démarche, une autre manière de faire de la politique.

Il y a une semaine, il a répondu favorablement à l’invitation de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique à participer à la Conférence du dialogue national le 10 juin 2014 dans un « esprit de consensus et pour des raisons de principe » afin d’y exposer son point de vue.

La conférence du dialogue national organisée par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a reçu un renfort de poids avec la participation du FFS. Fini donc le parti du NON. Le FFS ouvre désormais le registre du Oui et il semble y prendre goût.



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