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CLTD

Un autre échec de l’opposition ?


19 Juin 2014 | 11:05
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Est- le début de la fin ? Sommes-nous en train d’assister à un autre avortement de l’opposition algérienne ? C’est en tous les cas ce que s’accordent à relever plusieurs spécialistes de la scène politique nationale.


Auteur : Amina Hakem


Les dissensions qui sont apparues ces derniers temps au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) et même si elles ne sont pas criardes témoignent néanmoins d’un certain malaise qui traverse les rangs de l’opposition.
Il ne faut pas être devin pour comprendre que la composante de cette coordination était trop hétéroclites pour pouvoir résister au temps de l’usure, surtout en politique où tout se passe très vite et pas toujours comme on le souhaite.
C’est le Rcd, qui le premier a donné à travers une tribune de son président le ton de ce qui allait devenir par la suite une sortie de route du plus fort mouvement de l’opposition enregistré jusque là. Ensuite il y a eu ce report de la deuxième réunion. Un report expliqué diplomatiquement par l’absence de certains leaders du mouvement. Peu convaincante excuse quand on sait l’attachement de toutes les composantes de cette union politique à maintenir la pression sur le pouvoir.
Un pouvoir qui avait déjà commencé à revoir ses copies en fonction des critiques et initiatives de cette opposition. Les signes avant coureurs d’une fin inéluctable de ce rassemblement sont quoi que l’on dise très dommageables pour la démocratie en Algérie. Car une opposition forte ne peut être que bénéfique pour le pays et malheureusement les choses semblent prendre un tout autre chemin.
Il faut dire que le parcours des partis et personnalités  composants  la CLTD est tellement large que fatalement la mayonnaise ne pouvait prendre. La base de certains partis comme le Rcd ne pouvait cautionné un tel rapprochement avec des membres influents de l’ex-fis et fatalement ils allaient le faire comprendre à leur direction. Il en est de même pour les sympathisants des autres partis qui n’ont rien de commun entre eux et qui ne partagent rien ensemble.
In fine, le ciment (l’opposition viscérale au pouvoir) qui tenait la cohésion au sein de cette coordination n’a pas tenu face aux grandes disparités et doctrines des uns et des autres.
 

 



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