L’action de l’ancien chef du gouvernement est motivée, selon ses partisans, par le désir de faire participer tous les membres du Comité central, dont le groupe de Belayat, exclu de la session par Saïdani et ses partisans.

Ce geste de solidarité de la part de Belkhadem en direction de son allié du moment met l’homme fort du FLN dans une position quelque peu délicate. Et pour cause, les contradicteurs de Saïdani qui se recrutent désormais parmi l’aile Belkhadem et celle de Belayat ont créé dans le hall de la salle censée abriter le CC, un contre-événement médiatique. Aux cris de « Sandok, Sandok (l’urne, l’urne !)», les cadres du CC réclament donc un vote de défiance à l’encontre de l’actuel secrétaire général du parti.

A l’heure ou nous mettons en ligne, une grande confusion règne sur les lieux et l’on ne sait vraiment lequel des deux clans est majoritaire au sein de l’instance dirigeante du parti, en ce moment même.

Il reste que jusqu’à 10 heures, ce matin, la situation semble bloquée, avec d’un côté « un service de sécurité » qui empêche au groupe de Belyat l’accès à la salle, et de l’autre, une alliance Belkhadem-Belayat qui a réussi, à défaut de destituer Saïdani, de perturber l’entame de la 10^e  session du comité central.