Aujourd’hui, c’est à Amar Saidani, qui n’est pas un enfant de chœur, de gouter aux casses tête des doutes et du stress. Lui qui pourtant a réussi un coup de maitre en précipitant le départ de Belkhadem, sans trop se mouiller, fait face à une fronde certaine qui bloque le bon fonctionnement du parti. Et s’il pu jusqu’à  ce jour tenir bon, il n’en demeure pas moins que son autorité souffre et il ne contrôle pas tout à fait son parti.

Ca souffle fort et de partout et chaque réunion qu’il convoque est une autre occasion pour ses adversaires pour lui rappeler qu’il ne règnera  jamais en paix sur le parti et qu’il se doit de renoncer, de gré ou de force, au secrétariat général. Ainsi Belayat n’en démord pas et, ouvertement soutenu aujourd’hui par Belkhadem, il compte bien débusquer Amar Saidani.

Une guerre ou plutôt des guerres qui n’en finissent pas dans un parti, qui même s’il contrôle toutes les assemblées élues du pays, ne doit sa survie qu’à sa proximité avec les vrais décideurs du pays. Le pouvoir, en effet, ne veut pas lâcher l’ex parti unique pour des considérations difficiles à cerner.

Mais malgré cela, le FLN devient un fardeau trop lourd à porter. Le spectacle qu’il donne cycliquement, ses divisions, son linge sale pendu sur tous les journaux du pays, les accusations mutuelles, les coups bas et les bagarres de chiffonniers ont fini par tuer le grand parti qu’il était.

Alors n’est-il pas venu le temps de faire entrer le Fln au musée et le rendre à son vrai propriétaire : le peuple algérien ?