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Sur les 44 plages autorisées à la baignade l’année dernière à Bejaia

Onze sont fermées pour des diverses raisons


01 Juillet 2014 | 14:22
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Pour des raisons liées aux conditions d’accueil, jugées des plus «catastrophiques» , les autorités de la wilaya de Bejaia ont décidé de fermer , cette année, de 11 plages le long du littoral béjaoui. Il s’agit notamment de celle de Sidi Ali Lebhar, fermée principalement pour cause de pollution induite par des rejets industriels.


Auteur : Salim S.


C’est ce qu’a indiqué hier une source de la direction du tourisme de Bejaia. En vérité, elles sont peu nombreuses les plages de  côtes de Bejaia à mériter ce nom. De l’avis même des responsables, ces plages, lorsqu’elles sont épargnées par la pollution, sont tout simplement  délaissées par les autorités et les baigneurs se demandent légitimement où est passé les deux millions de dinars octroyées par l’état à la veille de chaque saison estivale.

Laissées à l’abandon, ces plages sont rendues tout simplement infréquentables, constate-t-on. Il s’agit de la plage du Lac à Béni Ksila, Tiksebt et les Falaises à Melbou, les plages Boukhalfa, Tassifth et Club épique à Tichy et de la plage Achrit sise à Aokas. La plupart de ces plages ont été fermées, selon encore la même source, pour dégradation ou absence d’accès ou bien pour des raisons de sécurité. Cet état de fait a réduit le nombre de plages autorisées à la baignade cette année à seulement 33 sur l’ensemble du littoral. Dotées d’une beauté naturelle, ces plages ne sont toujours pas  prêtes  à accueillir le tourisme de masse.

La plage de Boulimat,  qui n’a connu qu’un aménagement des plus «basiques»,  continue a recevoir des estivants en masse chaque année. Elle illustre parfaitement le contraste saisissant entre les flux d’estivants et les conditions dans lesquelles ils sont accueillis. Il y va de soi pour ce qui induit comme répercussion une anarchie indescriptible.



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