La loi sur les associations pourrait être amandée
Alger cède à la pression des ONG
Auteur : Adem Amine
En vigueur depuis 2012 adoptée dans le cadre des réformes, la loi organique régissant la vie associative en Algérie très décriée aussi bien par les partis politiques et la société civile, serait sur le point d’être amandée. Le président de l’Assemblée nationale, Larbi Ould Khelifa a validé cette proposition d’amendement dont il a été destinataire.
Suite à cela, M Ould Khelifa a promis d’en faire part de manière officielle au gouvernement. Ces amendements portent sur des dispositions qualifiées de «liberticides» de ce texte.
Précisément, il s’agit du chapitre réservé par cette loi aux organisations non gouvernementales ONG et sur les associations qui ont un caractère religieux. Ces deux points ont suscité sérieusement la colère des associations qui dénoncent la limitation du champ d’action du mouvement associatif. .
A titre d’exemple, l’article 39 de cette loi autorise à condamner les organisations non gouvernementales « pour ingérence dans les affaires internes du pays ». De même qu’il est exigé, par cette même loi, une autorisation du ministère de l’Intérieure pour tout financement ou sponsoring dit «extérieur».
Cela d’une part, de l’autre elle interdit toute relation directe entre les organisations étrangères et les associations. Ces dispositions ont sérieusement irrité l’Union européenne qui n’a pas tardé à la dénoncer. S’agissant des associations à caractère religieux, c’est carrément « un régime particulier  » que leur réserve la loi.
Un régime qui a soulevé l’ire  de plusieurs organisations dénonçant  « cette volonté affichée par pouvoir à régenter la société civile par tout les moyens ».
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