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Nucléaire iranien - négociation finale ce matin à Vienne

" Une occasion unique d'entrer dans l'Histoire"


03 Juillet 2014 | 11:12
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Auteur : Iles Sad


Une "occasion unique d'entrer dans l'Histoire" d'après Téhéran. Une "chance historique" selon Washington : La négociation finale sur le nucléaire iranien a commencé ce jeudi à Vienne, lestée d'une forte charge de solennité. "C'est un moment crucial dans les efforts internationaux pour résoudre l'un des défis de politique étrangère les plus difficiles de notre temps", a encore insisté William Hague, le chef de la diplomatie britannique.

L'élan apporté par ces discours sera nécessaire aux négociateurs entrés en réunion peu après 09H00 (07H00 GMT), tant les positions semblent encore éloignées entre l'Iran d'une part, et d'autre part les grandes puissances du 5 1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Experts et hauts responsables politiques entament un marathon qui pourrait se poursuivre jusqu'à la date-limite du 20 juillet. "Nous avons une occasion unique d'entrer dans l'Histoire", a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Mais M. Zarif a aussi prévenu que son pays n'était pas prêt à "brader les avancées technologiques" de son programme atomique, une source de fierté nationale à laquelle il n'est pas question pour l'Iran de renoncer.

Dans une tribune au quotidien français Le Monde, il a rappelé en détail les efforts consentis par l'Iran pour faire la transparence sur ses activités, et plaidé à nouveau que son pays, pour des raisons "morales", "religieuses" et "stratégiques", ne voulait pas la bombe.

 

Israël et les monarchies du Golf dans l’effroi

 

L’événement ne fait pourtant pas que des optimistes. Outre Israël, les monarchies pétrolières sunnites du Golfe persique envisagent avec effroi la perspective d'une normalisation et d’une dédiabolisation de l’Iran. L'accord négocié depuis le début de l'année garantirait que l'Iran ne cherche pas à se doter de la bombe nucléaire.

En échange, les sanctions internationales qui privent chaque semaine ce pays de milliards de revenus du pétrole seraient levées. Il favoriserait aussi la normalisation des relations entre Occidentaux et la République islamique, dans un Moyen-Orient plus que jamais explosif, avec la progression des jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak, et la guerre civile en Syrie. Il réduirait enfin le risque de prolifération nucléaire dans la région.



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