Dans une déclaration faite à Chourouk Online, le responsable du Front libre des Salafistes, Cheikh Hamadache, a répliqué violement avant de menacer d’investir la rue vendredi prochain aux fins de contester le projet de l’ouverture des temples judaïques en Algerie. Pour le représentant du Front libre des Saadistes, les déclarations du ministre des affaires religieuses constituent une provocation aux musulmans survenue d’autant qu’elles ont été faites pendant le mois sacré de Ramadhan». «Quel ministre es-tu Mohamed Aïssa? », s’est interrogé Cheikh Hamadache ajoutant d’un ton menaçant que «l’ouverture des synagogues ne passera pas inaperçu».

Ce n’est pas tout. Le ministre a, tout récemment, annoncé le projet en question avant de l’expliciter en déclarant à partir d’Oran que «la réouverture des synagogues est un signe de bonne foi envers toutes les autre religions que l’Algérie n’a rien contre eux».

Le représentant du Front libre des Salafistes, Cheikh Hamadache, estime que « cette décision constitue un prélude vers la reconnaissance des minorités religieuses». Et d’ajouter que «les travaux de rénovation sont entamés dans la synagogue de Constantine en la peinturlurant par la couleur voulue par les juifs alors que les mosquées sont abandonnés à leur triste sort n’eut ce l’intervention des bienfaiteurs pour leur entretien».

Pour les Salafistes, l’Etat algérien a mis tout le monde devant le fait accompli ne laissant aucun choix hormis de sortir dans la rue pour dénoncer la mesure prise qui va au dépens de l’Algerie ni de son peuple ni encore moins la religion musulmane.

Haussant le ton, Cheikh Hamadache a affirmé que  «le ministère aurait été ingénieux de songer aux problèmes des Imams au lieu d’instaurer des mesures permettant aux juifs d’exercer librement leur culte la terre libérée par 1.5 millions de martyrs».

Lors de sa visite qu’il a effectuée à Oran, le ministre des affaires religieuses a incité les algériens à ne pas verser  dans l’amalgame en prenant au mal ses déclarations portant sur la réouverture des synagogues. «Ces synagogues existaient auparavant, elles ont été fermées pour des raisons sécuritaires», a expliqué le ministre ajoutant que «la loi promulguée régie les religions autres celle musulmane».