Dispositif du soutien à l’emploi de jeunes ( Anem)
Les plus de 35 ans marginalisés
Les jeunes de plus de 35 ans, les diplômés notamment, se sentent marginalisés par Les différents dispositifs du soutien à l’emploi de jeunes mis en place par l’Etat et se voient orientés vers d’autres mécanismes d’aide à l’emploi de jeunes, comme la Cnac, l’Ansej et l’Angem ! Ce qui n’est pas du goût de tous les jeunes chômeurs de plus de 35 ans.
Auteur : Salim S.
 « Je suis diplômé en informatique de gestion, j’ai 38 ans. Mais à chaque fois que je postule à un emploi, surtout chez le privé, ils me signifient qu’ils préfèrent recruter les jeunes chômeurs dans le cadre du DAIP, donc ceux qui ont 35 ans et moins. On dirait que les jeunes chômeurs de plus de 35 ans n’ont pas le droit à un emploi décent ! », fait remarquer un chômeurs rencontré devant l’Anem de Bejaia-t-il.
Comme, lui beaucoup de jeunes de plus de 35 ans ne sont pas intéressés par les dispositifs, comme la Cnac, l’Ansej et l’Angem ils ne voudraient pas s’endetter. Je veux juste être salarié et j’aimerais bien que les pouvoirs publics revoient ce dispositif et annulent la limitation de l’âge ! », préconise-t-il encore.
Les différents dispositifs du soutien à l’emploi de jeunes mis en place par l’Etat, ont, certes soulagé bon nombre de jeunes, notamment les diplômés, mais ils demeurent précaires sachant que les jeunes recrutés ne sont pas tous assurés de décrocher un emploi stable, à travers le fameux CDI (contrat à durée indéterminée) qui leur permettrait d’entrevoir l’avenir sous un angle optimiste.
Ces dispositifs : CID (contrat d’insertion des diplômés), CIP (contrat d’insertion professionnelle) et le CFI (contrat de formation-insertion), sont proposés par l’ANEM dans le cadre du DAIP (dispositif d’aide à l’insertion professionnelle). Ces contrats concernent les jeunes âgés entre 18 et 35 ans.
La rémunération, controversée du reste, oscille entre 6 000 et 15 000 da/mois. Certes, ces emplois sont précaires et la permanisation de ces jeunes dans leurs postes d’emploi reste tributaire de beaucoup de conditions, dont la ponctualité, la compétence et les besoins exprimés en emploi par les employeurs, mais la durée des contrats de travail n’envoie guère à l’optimisme, puisqu’elle va entre 6 mois et 3 ans renouvelables.
Cette situation n’est pas sans créer un sentiment d’angoisse chez les jeunes employés, lesquels voient l’avenir comme un grand point d’interrogation ! Néanmoins, si ces jeunes, dont la tranche d’âge oscille entre 18 et 35 ans, ont au moins de quoi tenir quelques temps et aspirer à un emploi stable, en revanche.
