De nombreuses indications on été données jeudi à l’APN sur cette politique industrielle avec  l’ambition de faire de l’Algérie un pays émergent comme annoncé par le plan d’action du gouvernement ; mais la contrainte est la nécessité de réaliser un taux de croissance considérable notamment dans le secteur de l’industrie.

Sellal ne s’est pas déplacé à l’APN et sa réponse a été lue par Khalil Mahi, ministre des Relations avec le Parlement.

Sellal a ajouté que l’objectif essentiel  de la politique du développement économique consiste à relever le taux de participation du secteur industriel dans l’économie nationale pour réaliser une valeur ajoutée à moyen terme et la création de 600.000 postes d’emploi entre 2013 et 2020.

Le Premier ministre a indiqué que la réalisation de cet objectif doit être adossée à une relance du secteur industriel considéré comme le grand défi de la décennie à venir et ce à travers une redynamisation des grands projets industriels structurants.  

 

 

49 parcs industriels à réaliser

 

Il est admis que ces dernies permettent de développer les investissements et d’inciter les différentes branches industrielles et PME tout en développant la sous-traitance. Dans ce cadre, le chef de l’exécutif a souligné les efforts consentis par le gouvernement pour réaliser cet objectif en facilitant les modalités de création des entreprises et en se chargeant de leur  accompagnement sans distinction entre secteur privé et public. 

 Il a également rappelé les facilitations pour l’obtention du foncier ainsi que le début de réalisation de 49 parcs industriels et celles contenues dans la loi 01-03 relative à l’investissement.

Le premier ministre a ajouté que les investissements publics vont être effectués dans les industries basées sur les ressources naturelles comme le fer et l’acier, le ciment ainsi que la pétrochimie ou encore la pharmacie, les matériaux de construction, la mécanique, le textile et l’agroalimentaire.

 

Les premiers résultats en 2015

 

 

Ces projets sont évalués à 400 milliards DA dont 45 milliards destinés au sud. Ce montant sera révisé à la hausse grâce à des partenariats industriels qui seront proposés au gouvernement pour approbation.

La politique du gouvernement vise à soutenir les grands groupes industriels et les PME à travers l’Agence nationale de développement de la PME et l’incitation des entreprises privées au partenariat avec le public ou avec des étrangers.

Le Premier ministre espère que les résultats de ces projets seront palpables en 2014 et 2015. La relance économique du secteur public vise à augmenter sa part de marché et le développement de nouvelles activités et la réduction des importations voire l’exportation de certains produits.  

 La formation des ressources humaines est un autre objectif de ce plan afin de créer des passerelles avec le secteur privé pour encourager la sous-traitance et le recentrage des sociétés publiques vers leurs métiers de base.