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Complexe pétrochimique à El kseur

Le projet en très bonne voie


18 Juillet 2014 | 11:06
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Projeté sur un terrain de 215 hectares d’un seul tenant, avec possibilité d’extension, la réalisation du complexe pétrochimique avance sérieusement. Les différents obstacles qui se dressaient jusque là sur son parcours s’éliminent un à un.


Auteur : Salim S.


C’est finalement le site n°01, sis dans la commune d’El Kseur, qui a été définitivement retenu pour Son implantation. Répondant aux critères fondamentaux de choix de terrain, dont la superficie nécessaire, la proximité du port, du réseau d’alimentation en hydrocarbure (oléoduc OB 1), du poste THT/HT-HT/MT d’El Kseur, de la centrale électrique d’Amizour, du centre régionale de transport d’hydrocarbures (SH/RTC/TRC), la disponibilité des énergies électriques et gazières, des ressources hydriques (oued Soummam, les forages), ce terrain est une zone non urbaine et non classée en conformité des exigences environnementales.

Une superficie de 414 ha, se situe sur la rive droite de Tiklat, dans la commune d’El Kseur a été total retenue. Le plan de développement de Naftal en rapport étroit avec l’implantation et la mise en service de la plate-forme pétrochimique s’articule au tour d’un nouveau dépôt de carburant et un centre GPL qui seront réalisés sur une assiette d’une surface globale de 40 ha (dépôt de carburant 30 ha-centre GPL 10 ha).

Le futur dépôt de carburants sera approvisionné à partir du prochain port pétrolier. Les futures installations de stockage et de distribution de carburant auront une capacité globale de 200 000 m3 dont 128 000 m3 pour le gasoil et 72 000 m3 pour l’essence. Le projet comprendra aussi des installations annexes de collecte de purge et de traitement des effluents et système de lutte anti-incendie.

 

Deux projets similaires

 

Ce terrain est à vocation agricole à rendement moyen et d’un seul tenant. Il est soumis à la procédure de déclassement et de distraction des terres agricoles. La procédure est en cours. Dans une correspondance, datant du 03 juin 2014, adressée au ministre de l’Energie et des Mines, M. Touhami Ahmed Hamou, wali de Béjaïa, a tenu à informer les membres du gouvernement de l’envoi, en date du 10 avril 2014, d’une correspondance portant le n°89 au P-DG de la Sonatrach, confirmant l’adoption du projet de la plate-forme pétrochimique et le site d’El Kseur retenu pour son implantation ainsi que la transmission de l’ensemble des documents administratifs y afférents. Ainsi, sauf obstacle de dernière minute, la mise en service de ce complexe devrait intervenir avant la fin de l’année 2018. Ce projet engendrera plus de 3 000 postes d’emploi.

Rappelons que 02 projets similaires, accordés à la wilaya de Béjaïa, l’un en 1970 et l’autre en 2003, ont été délocalisés, pour des raisons qu’on ignore. Selon les plus hauts responsables du secteur de l’énergie, la wilaya de Béjaïa a une position géographique idéale pour l’implantation de tels complexes. Ce qui permettra d’augmenter ses capacités de production. Ce projet ainsi que celui du port sec prévu à El Kseur, actuellement en stand-by, permettront, une fois réalisés, de dynamiser le développement économique, d’absorber le chômage et d’améliorer le cadre de vie des citoyens.

 

Pas de problème d’expropriation ?

 

Après la confirmation du choix de terrain, d’autres bonnes nouvelles viennent s’ajouter pour laisser place à un espoir grandissant pour la région. En effet, une correspondance a dressée au maire de la commune, les exploitants agricoles du Domaine Salhi Hocine d’El Kseur, sois l’assiette foncière concernée, ont apporté leur soutien au projet de réalisation du complexe pétrochimique.

Constitués en collectif, ils se proposent volontiers à l’expropriation, en exhortant le maire «d’intervenir auprès des services des Domaines, pour accélérer la procédure d’estimation de ce patrimoine», écrivent-ils en substance.



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