Quatre vingt  pour cent des victimes sont des civils palestiniens, et ceci n’a en rien éveillé la conscience des capitales occidentales qui continuent toujours à soutenir le gouvernement sioniste de Netanyahu. Et ce n’est pas la visite insignifiante et hypocrite du chef de la diplomatie française Laurent Fabius qui peut démentir cet état de fait. Une visite dont l'objectif déclaré était d’arracher un cessez-le feu sèchement refusé par Israël. Une initiative qui n’avait aucune chance de réussir car ne se basant, dès le début, sur aucune pression, mais au contraire empreinte d’une grande compassion pour les bourreaux sionistes.

Par ailleurs, personne n’attend rien de tangible de l’autre visite du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui dés le début a mis les victimes et les bourreaux sur le même pied d’égalité, puisque le communiqué de l’organisation onusienne parle d’une initiative du secrétaire général pour « montrer sa solidarité avec les Israéliens et les Palestiniens et les aider, en coordination avec les acteurs régionaux et internationaux, à mettre fin à la violence et à trouver une solution au conflit. »

La France, les Etats Unis, mais aussi et surtout l’Allemagne laissent ainsi tout le temps pour Israël pour terminer son massacre et décider seul du moment de l’arrêt de son agression, quitte à exterminer tout un peuple, puisque  le bilan de 342 morts est déjà le bilan le plus sanglant à Ghaza depuis 2009. Un bilan qui est appelé à s’alourdir encore davantage puisque Israël compte continuer ses massacres jusqu’au bout n’épargnant ni femmes ni enfants.

Israël se sait en réalité soutenu par les Occidentaux et se sait muni d’un permis à tuer délivré et cautionné par les capitales occidentales qui ont une grande responsabilité dans cette tragédie que vit le peuple palestinien.

Le message est clair. Mais, les Arabes sauront-ils en tirer les conséquences qui s’imposent? Nous en doutons fort.