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La santé dans les pays du Maghreb

L’Algérie dépense moins que ses voisins


24 Juillet 2014 | 15:29
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Malgré les richesses considérables dont elle dispose l’Algérie ne dépense qu’une petite partie de ses avoirs dans le domaine de la santé.


Auteur : Hamid Salhi


Slon une étude de l’institut de prospective économique en Méditerranée, les défis sont considérables au Maghreb mais les moyens financiers des pays de la région sont  limités. Ainsi, l’institut qui reprend l'OMS en 2014, indique la dépense totale en santé est de 4,4% PIB en Algérie, 6,3% au Maroc, 7% en Tunisie.
Comparativement aux pays européens, l’écart est encore plus explicite. Cette dépense est d’un taux de 11,3% en Allemagne et de 9,3% en Espagne.
Suite à ce constat, l’institut souligne que les pays maghrébins doivent donc redoubler d’efforts pour imaginer des politiques réalistes et pertinentes par rapport aux besoins de la population, qui tiennent compte des moyens disponibles. L’institut préconise aussi d’exploiter les complémentarités existantes entre les pays du Maghreb et à développer des coopérations avec les pays du Nord de la Méditerranée.  
Malgré une organisation qui diffère d’un pays à l’autre, la problématique du médicament est identique au trois pays car il s’agit de faciliter l’accès aux médicaments tout en maîtrisant leur coût et développer la production nationale, notamment du générique.
En effet, la part allouée aux médicaments dépasse le tiers des dépenses globales de santé de ces pays et elle augmente chaque année.  
Des efforts ont été consentis pour développer une industrie aux normes internationales leur permettant de subvenir aux besoins d’une partie de la population avec 65% au Maroc, 50% en Tunisie et moins de 40% en Algérie.
Selon l’étude de l’institut de prospective économique en Méditerranée, les pays du Maghreb peuvent exploiter leurs atouts pour disposer de médicaments à moindre coût car il y a une demande croissante pour un meilleur accès aux soins de qualité à moindre coût. Et cela dans un contexte difficile caractérisé par des transitions politiques, économiques, mais aussi sanitaires.  
Les pays du Maghreb font face à une situation complexe. Ils doivent faire évoluer leurs systèmes de santé à un moment où plusieurs transitions se télescopent dont la transition démographique liée à l’accroissement de la population du fait de son vieillissement et de l’allongement de l’espérance de vie.
La transition épidémiologique les oblige à faire face à la montée des maladies non transmissibles, impliquant des traitements plus compliqués et coûteux.
Selon l’étude le cadre législatif et réglementaire a besoin d’être réactualisé  en Algérie où il existe tout de même des organismes de régulation et de contrôle qui sont opérationnels. Maalgré ces améliorations, des obstacles persistent comme la taille des marchés nationaux, l’existence d’une multitude d’unités de production de petite taille, les lourdeurs administratives, la faiblesse de la R


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