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L’insécurité gagne en ampleur à Bejaia

Deux jeunes filles violemment agressées par des salafistes


26 Juillet 2014 | 13:24
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La situation sécuritaire inquiète à Bejaia. La multiplication des Agressions durant ce mois sacré donne à réfléchir. Aux actes de vandalismes et autres vols à la tire s’est ajouté ses derniers temps un autre phénomène de violence qui ne devrait pas laisser indifférents. Le retour en force des islamistes inquiètes une société habituée à vivre en paix.


Auteur : Salim S.


 Le mercredi aux environs de 23 heures à Bejaia, deux jeunes filles ont été sauvagement agressées par des barbus à la décente du quartier « Semina », non loin de la mosquée Al Kawthar alors qu’elles rentraient normalement chez elles. Les femmes non-accompagnées ne doivent pas sortir la nuit. C’est un péché ( Haral), ont-ils expliqué.

Les salafistes, dont la dominance de la mosquée est caractérisée,  n’ont pas trouvé mieux que des les punir et de quelle manière ! La plus jeun, âgée de 23 ans à eu 7 points de suture dans l’abdomen. L’état de santé de sa copine, âgée de 35 ans n’est pas reluisant.les islamistes radicaux de Bejaia font parler d’eux pour la deuxième fois en ce mois de ramadhan non pas en une quelconque opération de bienfaisance, cela reste apparemment leur dernier soucis, pour des agressions qui remontent aux époques les plus reculées.

Après avoir violemment empêché un rassemblement de militants pour la liberté de conscience le 19 juillet dernier sur l’esplanade de la maison de la culture et interdit les spectacles sur le lieu, les salafistes se découvrent une nouvelle «  vertu », celle de la police des mœurs, encouragés en cela par l’inaction des pouvoirs publics. L’impunité dont ils ont bénéficié lors de l’agression des non-jeuneurs semble avoir donné des ailes aux salafistes qui montent d’un cran.

Par peur, les deux jeunes femmes ont refusé de porter plainte et la justice ne s’est pour l’instant pas auto saisie de l’affaire.  « Une suite logique » estime Amar.  « Ces actes gravissimes n’ont suscité qu’ne timide réaction de la classe politique », soutient-il « alors comment voulez-vous que ces deux filles victimes ‘en aillent en guerre avec toute une organisation », s’interroge-t-il.

L’information qui a fait le trou de la ville suscite des réactions à l’image de ce que nous avons constaté hier. Alors que des militants de droits de l’homme d’affairaient à soutenir la Palestine, ils sont interpellé sur la montée en puissance des salafistes en Kabylie et plus particulièrement à Bejaia. Des réunions se préparent, crois-on savoir pour riposter de manière pacifique. «  il faut que l’état juge son rôle autrement c’est la galère », juge Ali, qui redoute une avenir sombre dans la région.



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