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Administration électronique

L’Algérie dépassée par la Tunisie et le Maroc


30 Juillet 2014 | 11:42
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L’Algérie ne figure pas dans le top 5 des pays africains en matière du e-gouvernement.


Auteur : Hamid Salhi


Sur le continent africain (le moins avancé en la matière des cinq continents), c’est la Tunisie, réussissant à passer au classement mondial de la 103e en 2012 à la 75e place, qui se positionne en numéro un pour le e-gouvernement. Elle est suivie par l’Ile Maurice, l’Égypte, les Seychelles et du Maroc. L'enquête 2014 de l'ONU sur le développement de l'e-gouvernement affirme qu’hormis la France et l’Espagne aucun autre pays méditerranéen n'atteint le Top 10. L'enquête « E-government for the future we want » est renouvelée tous les deux ans auprès de 193 États par la Division de l'administration publique et la gestion du développement (DPADM) directement rattachée au Département des Nations-Unis pour les affaires économiques et sociales (DAES).

Elle permet de dévoiler les progrès des États en matière d'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information (NTIC) en leur attribuant un Indice de développement de son administration électronique (e-gouvernement). De plus, la e-participation mesure les possibilités technologiques offertes aux citoyens pour participer à la gouvernance publique, aux prises de décision. En Europe, outre la France en tête, seules l'Espagne (5e) et l'Italie (14e) figurent dans le Top 20 de ce continent.  Sur l'autre thème de l'e-participation, où la France arrive également 4e mondiale (derrière cette fois-ci les Pays-Bas, la Corée du Sud et l'Uruguay), se trouvent Israël (12e), la Grèce (17e) et le Maroc (18e et 1er en Afrique).  La Corée du Sud, l'Australie et Singapour occupent les premières places et il n’est pas étonnant que l’Algérie soit éloignée de ces performances car sa communication institutionnelle sur le web peine à sortir du contenu officiel et les officiels ne communiquent que parcimonieusement sur les grandes questions qui intéressent les Algériens et ils ont même du mal à passer aux nouveaux moyens de communication. E cas est illustré par les ratés de la communication sur le crash de l’avion affrété par Air Algérie au Mali. Lors des grands évènements en Algérie, les communicants ont mal accompli leur mission ce qui dénote d’un déficit de communication institutionnelle. Le constat est encore plus pertinent lorsqu’on se penche sur la communication sur le web. Ainsi, après une année de la tenue du séminaire sur la communication institutionnelle tenu en juin 2013 qui a consacré une partie de ses travaux à l’utilisation des TIC, les organismes publics et privés ayant une mission de service public ont évolué différemment dans l’utilisation du web. La plupart des sites de ces institutions continuent de commettre le même péché en n’actualisant que peu leurs informations et en omettant de mettre celles-ci à la portée de l’internaute lambda en toute clarté comme les textes nouveaux.



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