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Le séisme d’Alger a été ressenti même à Bejaia

Aucune panique n’a été signalée


01 Août 2014 | 13:17
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Le tremblement de terre de 5,6, qui a secoué ce matin la région d’Alger aux environs de 5 heures 11 minutes a été ressentie dans toutes la région de Bejaia. Une ville côtière située à plus de 250 kilomètres de la capitale Alger.


Auteur : Salim S.


Des citoyens de la ville, éveillés en endormis affirment avoir ressentie la secousse. D’autres ont été même réveillés de leur sommeil reconnaissant avoir été pris d’une légère peur.

Pour une région qui a connu le même phénomène à plusieurs reprises ces dernières années, on ne s’est pas trop affolé. Et c’est dans le calme qu’ils ont appris ce qui s’est passé à la capitale a travers les sites d’information et les chaines de télévision.

L’épicentre de ce séisme, qui a été localisé en mer, a connu cinq répliques, qui n’ont pas été ressenties à Bejaia.

 Ce phénomène naturel était en tous les cas sur toutes les lèvres ce matin avec cette pensée pour les habitants d’Alger mais aussi ces mauvais souvenirs. Ces dernières ont été particulièrement celles des secousses telluriques à Bejaia. La région de basse Kabylie a ébranlé par pas moins de quatre séismes, dont le plus important remonte au 29 novembre  2009. Il a été suivi par d’autres secousses de moindre important durant les années 2012 et 2013. Depuis, les habitants ont acquis des réflexes.

Si ce matin on parle du séisme d’Alger, c’est parce que les habitants de Bejaia sont inquiets par cette répétition des tremblements de terre. Une activité sismique qui est diversement commentée par les citoyens, qui rappellent les explications des sismologues, qui évoquent une activité sismique «modérée dues au «rapprochement de deux continents, l'Afrique et l'Europe».

L’inquiétude trouva aussi sa raison d’être dans la non- l'application du code parasismique et le respect des normes internationales en matière de construction, pour l'ensemble de la population, surtout lorsqu'il s'agit de constructions privées, à l'instar des grands projets et des grandes infrastructures que réalise le secteur de l'habitat en Algérie. L'Algérie connaît des secousses dites «modérées» à faible intensité, les tremblements de terre à forte magnitude comme celui de Boumerdès en 2003, et celui d'El-Asnam (Chlef) en 1980 «sont très rares ou très espacés dans le temps».



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