Ces évènements ne sont apparemment liés par aucun pont point commun sauf que tous ces événements sont soit assurés ou assurables.

La CAAR est la compagnie à être la plus exposée car elle assure l’usine de Samsung et Air Algérie. Néanmoins, l’appareil affrété par Air Algérie est assuré par la compagnie espagnole dans un pays européen.  Il reste quand même à indemniser les familles des passagers.

Quant aux catastrophes naturelles et les sinistres en matière agricole, il est moins facile d’assurer tout le potentiel.

Les assureurs reconnaissent qu’il reste encore beaucoup d’efforts à effectuer en matière de communication et pas seulement dans le secteur des transports, des catastrophes naturelles ou encore des installations industrielles et des exploitations agricoles. Les assurances des personnes et la prévention routière sont aussi des dossiers sur lesquelles les compagnies comptent communiquer pour booster leur chiffre d’affaires et protéger le patrimoine des particuliers et des sociétés ou encore les personnes et leurs familles.

Ainsi on a appris que la marque Amana sous laquelle seront commercialisés les produits d’assurances des personnes de la  Société d’assurance de prévoyance et de santé (SAPS) qui est une filiale commune de la SAA et de MACIF, prépare ne conférence de presse pour les jours à venir.

C’est le même cas pour la compagnie à des capitaux mixtes algériens et arabes. Il y a aussi la filiale d’assurance des personnes CAARAMA, filiale de la CAAR qui prépare un évènement pour communiquer sur ses produits.

 

Certains patrons de compagnies d’assurance demandent une campagne nationale d’information à destination du public pour les sensibiliser sur les divers produits. Néanmoins, le président de l’union des compagnies d’assurance et de  réassurance, Lamara Latrous, a souligné que les politiques commerciales sont du ressort de chaque compagnie.

La communication est importante pour les compagnies car chacune d’entre elles aspire à viser la première marche du podium dans son segment, ont indiqué certains de leurs responsables.

C’est par exemple le cas du directeur général d’Amana, Pierre Olivier Adrey, qui a annoncé dès l’année dernière que l’institution détient 16% du marché des assurances des personnes et tout en ambitionnant de devenir leader dans ce domaine en trois ans.

Dans un secteur où il y a beaucoup de concurrence, d’autres dirigeants font des déclarations similaires à l’instar de Hassan Khelifati, PDG d’Alliance Assurances. Comme on le voit, de nombreuse niches attirent les assureurs car les catastrophes ne sont jamais prévisibles et le risques zéro n’existe pas.