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Chine, France, USA

L’Afrique, terrain de chasse de la croissance ?


06 Août 2014 | 09:53
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La rencontre d’Obama avec les dirigeants africains prend fin mais pas la course des grandes puissances à l’influence sur le continent noir. La France et la Chine sont les principaux concurrents des USA en Afrique et ces deux puissances tentent aussi de tirer leur épingle du feu.


Auteur : Hamid Salhi


L’une de ces puissances, à  savoir la France donnera les grandes lignes de sa riposte dès ce mois d’août.

Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, réunira tous les chefs de missions diplomatiques français de par le monde, y compris en Afrique, pour « contribuer à l’influence de la France », selon le Quai d’Orsay.

La Chine officielle se fait pour l’instant discrète sur ce sujet mais l’agence de presse officielle prend soin de fustiger l’Occident en ce contexte précis. Il est précisé que certains des pays de la région ont été confrontés à des problèmes tels que la corruption, la stagnation de l'économie, de forts taux de chômage et de vastes écarts de revenus et qu’ils ont besoin d'une aide de la part de la communauté internationale, et non d'interventions sources de bouleversements.Le cas de la Libye lui offre l’opportunité de s’étendre sur cette rhétorique. La Chine et la France ont un autre point commun : c’est celui de l’organisation de sommets réguliers avec les pays africains et ils viennent d’être rejoints sur ce sujet par les USA.

Ces trois puissances représentées par leurs plus hautes autorités, ne cessent de donner ne cessent de donner leurs orientations pour le travail de leurs représentants à l’étranger et en Afrique  pour les années à venir pour mettre en cohérence tous les volets de leur action extérieure.

Les ministres des Affaires étrangères de ces pays privilégient une diplomatie globale alliant sécurité et commerce comme l’atteste le sommet tenu aux Etats-Unis. Les différents leviers de l’action extérieure des partenaires de l’Afrique ne négligent ni diplomatie économique, ni politique de développement et encore moins la gestion de crise et l’influence par le droit.

L’enjeu est de favoriser une meilleure articulation entre ces différentes dimensions. Encore faut-il que ces actions soient au service de l’objectif de la prospérité des Africains.

Leurs richesses notamment ministères attirent de nombreuses entreprises occidentales et de Chine même si la gouvernance laisse à désirer y compris en Algérie contrairement aux affirmations de Abdelkader Messahel, ministre délégué aux affaires africaines qui est intervenu depuis Washington à travers ma télévision nationale.

Sur ce chapitre aussi la Chine et les Occidentaux s’entredéchirent. La Chine est accusée d’être peu regardante sur les agissements des gouvernements locaux à propos des droits de l’homme pourvu qu’elle accapare des marchés.

Réponse de la Chine avec toujours l’exemple de la Libye qui « est tout aussi déplorable et alarmant », selon ses médias rendant les occidentaux responsables de la situation sécuritaire actuelle car « les milices qui ont combattu aux côtés de l'OTAN contre Mouammar Kadhafi se sont à présent retournées les unes contre les autres, ce qui fait que la reconstruction nationale n'est plus qu'un rêve lointain ».

Comme on le voit les rivalités à propos de l’Afrique trouvent toujours de nouveaux moyens d’être nourries.



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