Étrange dirons nous, pour des partisans d’un mouvement souvent habiles à crier au scandale lorsqu’il s’agit du désir des Algériens de s’émanciper des traditions, et de leur désir de modernité et qui se murent dans un étrange silence lorsque les enfants d’un peuple musulman meurent assassinés. Un silence imposé par une explication de l’islam qui traverse les… déserts pour arriver sous le ciel d’Algérie. Wahabisme, cette doctrine qui a comme ambition de remplacer l’islam.

 

Et c’est de son intérieur même que la soumission de ce mouvement aux prédicateurs wahabites nous est dévoilée, une fois encore s’il en faut. Ainsi, pour une des figures de ce mouvement en Algérie,  Abdelfettah Hamadache, « le groupe de Ferkous, Abdelmadjid, Bouchama, et Abdelghani Aouissat est manipulé par les ambassades des pays du Golfe à Alger ». Des pays plus connus pour abriter des bases militaires occidentales, alliés des sionistes, et autres rampes de lancements d’engins de la mort divers que pour les grandes découvertes médicales ou technologiques d’utilité humaine. Une déclaration qu’il a faite récemment dans un quotidien national, relayée par les médias et qui pour beaucoup est loin d’être un scoop.

 

Il faut dire que comme souvent dans le milieu islamiste une guerre intestine ronge le courant salafiste. Et la récente agression israélienne contre Gaza a creusé l’écart qui sépare les différentes les mouvances de ce courant présent en Algérie. Le cirque continue donc et il ne se passe pas une journée où les représentants des différentes mouvances qui se disputent le contrôle des mosquées et des lieux de culte ne s’entredéchirent ou ne se donnent en spectacle  dans la presse et sur les réseaux sociaux.