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Fièvre aphteuse

Trois cadres pour un cours en médecine vétérinaire


09 Août 2014 | 16:20
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Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Fodhil Ferroukhi, s’est penché samedi sur la maladie de la fièvre aphteuse en compagnie de deux autres responsables dans le but de calmer les consommateurs sur les effet de la consommation de la viande issue des bovins atteints.


Auteur : Hamid Salhi


 Karim Boughalem, directeur des services vétérinaires au ministère a participé à cette campagne en minimisant les retombées de l’épizootie. De son côté le chef de cabinet du ministre, Cherif Hassaïm a abondé dans le même sens.

Tous ont souligné que cette maladie n’a pas eu d’influence sur la qualité et le prix de la viande. Cela n’empêche pas Feroukhi de souligner que jusqu’à samedi, la maladie s’est propagée à travers 192 foyers dans 18 wilayas et que 964 vaches et taurillons ont été abattus. Selon lui, la propagation de la maladie est limitée et il y a une aide octroyée dernièrement par des éleveurs. D’ailleurs, les services vétérinaires ont effectué des enquêtes faisant ressortir que la maladie est d’abord apparue à la commue Bir El Aârch à Sétif suite à l’activité des intermédiaires car des taurillons destinés à l’engraissement ont été vendus dans le marché à bestiaux de Bouira causant la propagation de la maladie dans les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Alger, Bordj Bou Arréridj avant d’atteindre les autres wilayas.

Le ministère de l’Agriculture se préparait à présenter un dossier à l’organisation mondiale de santé animale afin de déclarer l’Algérie indemne de cette maladie mais les derniers évènements ont contrarié ce projet, selon M. Ferroukhi.

Selon lui, il y a d’autres régions affectées par le virus en citant l’Afrique du sud, la Chine, la Russie et la Turquie.

Le responsable du service vétérinaire au ministère de l’Agriculture, Karim Boughalem, a réaffirmé que le programme de vaccination national a touché 75 à 80% du cheptel bovin, soit 1,6 million de têtes sur un cheptel de 2 millions de têtes.

Jusqu’à mars dernier, 850.000 bovins vaccinés auxquels s’ajoutent 757.000 depuis mai dernier et tous l’ont été avec un vaccin de type « O ».

« La situation n’est pas si inquiétante que ça », a indiqué, de son côté le SG du ministère qui écarte la propagation de la maladie au cheptel ovin. D’autres promesses sont destinées aux éleveurs ayant subi des pertes suite à la maladie de la fièvre aphteuse et qui bénéficieront des indemnités de la Caisse nationale de mutualité agricole même s’ils n’ont pas contacté de police d’assurance.

Le constat et qu’il n’y a pas une culture assurantielle chez les agriculteurs malgré la disponibilité de plusieurs produits.

A propos des aides de l’Etat, Ferroukhi a indiqué qu’il y a actuellement une période de transition mais « il est possible que l’Etat réduise son aide au secteur à l’avenir car il doit parvenir à se prendre en charge à travers la production ».

Selon lui, la production de lait en sachet n’est pas affectée car il y a suffisamment de poudre de lait importée même si la production de lait cru estimée à 800 millions de litres en 2013 va reculer.



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