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Fièvre aphteuse

« L’heure n’est pas aux boucs-émissaires »


18 Août 2014 | 12:16
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Prés d’un mois que la fièvre aphteuse sévit dans divers régions du pays (depuis le 25 Juillet). Bien que les assurances fusent de toute part quant à la maîtrise de cette calamité, des foyers continuent à voir le jour ça et là.


Auteur : Iles Sad


Pour ne citer que Blida, six foyers ont été enregistrés dans autant de régions distinctes de la wilaya par l’inspection vétérinaire locale, apprenions-nous samedi auprès de cette structure. Le premier cas d’atteinte par cette épizootie a été enregistré au début du mois courant dans la commune de Bouarfa. Les cinq autres foyers ont été relevés dans celles de Larbaa, Guerouaou, Ouled Moussa, Oued El Alleug et Bougara, indique la même source.

Et de préciser que la plupart des éleveurs dont les étables ont été touchées par cette maladie n’ont pas procédé à la vaccination de leurs cheptels, fait ayant favorisé la propagation de cette maladie. 

Une phrase, en guise de sentence  qui relance le constat déjà établi en d’autres endroits, (d’éleveurs qui refusent de vacciner de leurs cheptels) en attendant les actes qui doivent prendre le relais. En l’occurrence : la saisie de la justice. 

D’autant que le premier responsable du secteur, Nouri Abdelouahab qualifiait déjà récemment ce comportement de « criminel ». C’était samedi lors d’une visite dans la wilaya de Chelef quand il qualifiait les éleveurs derrière ce comportement de : « (…) criminels qu’il faut indéniablement traduire en justice (…) ».

 

« La charrue avant les bœufs »

 

« Si certains éleveurs n’ont pas conscience du risque qu’ils font prendre, et à leur bien et au cheptel national, et à la santé, qu’ils soient poursuivis.», nous livrait un éleveur récemment.

En tout état de cause, l’heure est loin d’être à la désignation d’un bouc-émissaire, mais bien à l’éradication de cette calamité. Pour cela une seule réponse : la vaccination. Et justement, plusieurs régions du pays connaissent des campagnes en ce sens.

 

Tour d’horizon de la campagne de vaccination

 

À l’est du pays, l’Inspection vétérinaire d’Annaba a réceptionné 3.000 doses de vaccins anti-aphteux constituant un quota supplémentaire du programme de rattrapage de vaccination pour la prévention contre cette épizootie, indiquait hier dimanche les responsables de cette structure.

Le quota de vaccin sera destiné aux bovins n’ayant pas subi encore de vaccination, a-t-on souligné de même source, précisant que des brigades de vétérinaires et des services communaux ont été mobilisés pour contrôler les bovins et sensibiliser les éleveurs sur l’importance de leur pleine implication dans la prévention.

Dans la région sud, à Biskra, plus précisément, prés de 2.000 doses de vaccin ont été réceptionnées durant cette même journée d’hier par la Direction des services agricoles de Biskra. L’inspection vétérinaire a procédé aussitôt à la distribution de ces doses de vaccins aux éleveurs de bovins pour juguler cette maladie infectieuse dans cette wilaya où deux foyers ont été signalés à Loutaya et à Bordj Benazzouz.

Même dynamique à l’ouste du pays, à Mascara, où une nouvelle campagne de vaccination vient de débuter pour toucher quelque 7.000 vaches. Un quota de 7.000 doses de vaccin a été réceptionné dernièrement par les services concernés de la wilaya. Pour mener à bien cette opération, 32 vétérinaires relevant de l’Inspection ont été mobilisés.



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