Leurs relations avec l’Algérie seront difficiles
Les partenaires arabes et européens dans une mauvaise posture
Après des années de crise économique qui sévit dans les pays européens qui sont les principaux partenaires de l’Algérie comme la France, l’Espagne et l’Italie, le même mal vient de frapper les partenaires arabes et du Moyen-Orient
Auteur : Hamid Salhi
Cette difficulté aura certainement des implications sur l’économie au mois en ce qui concerne la mobilisation des investissements étrangers et l’ouverture des marchés pour l’exportation.
C’est ainsi qu’un nouveau rapport de la Banque mondiale dénonce une croissance médiocre dans sept pays de la zone MENA.
Les politiques publiques en œuvre en Égypte, en Tunisie, en Iran, au Liban, en Jordanie, au Yémen et en Libye condamnent ces pays, par ailleurs soumis à des problèmes d’insécurité liés au contexte politique régional, à une croissance médiocre, selon un rapport de la Banque mondiale.
Ses experts dénoncent le niveau élevé des déficits budgétaires, l’accélération de l’augmentation de la dette publique, le clientélisme dans le recrutement des fonctionnaires et le poids du secteur informel, autant de maux qui laissent peu de place au financement d’investissements vecteurs de croissance.
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Les Italiens sur les Stratings bloc
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À l’inverse, ils demandent un meilleur ciblage des subventions, une amélioration du climat de l’investissement, la promotion de la bonne gouvernance ainsi que l’élimination des facteurs de rigidité sur les marchés des produits et du travail. Ces recommandations auraient pu être transposées au cas de l’Algérie si elle état concernée par le rapport.
A la crise des pays arabes, il faut ajouter celle des pays européens ce qui complique davantage la relation avec l’Algérie dans le domaine économique. D’ailleurs lors de la présidence grecque de l’Union européenne des voix se sont élevées pour mettre l’accent sur la faiblesse de l’action extérieure de ce pays. C’est un autre pays en crise, l’Italie, qui prend la relève et dont le président du Conseil, Matteo Renzi, tente d’inverser la tendance et e s’intéresser davantage à la Méditerranée du Sud.
Une de ses ministres s’est d’ailleurs déplacée à Alger depuis quelques semaines pour confirmer cette tendance.
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Dynamisme économique et commercial en baisse
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Seule consolation pour leurs voisins du Sud, les banques arabes méditerranéennes résistent bien.
Selon une étude de Standard