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Les bureaucrates peuvent ranger leur cachet humide

Bouteflika impose le sceau de la signature électronique


26 Août 2014 | 15:04
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Après des décennies d’attente, le gouvernement consent enfin au principe d’une loi sur la signature électronique pour sortir le pays de l’âge de pierre informatique. Le patronat a réclamé depuis des années l’avènement d’une technologie pareille en Algérie afin de sécuriser le contenu économique de la piraterie informatique. Le conseil des ministres de ce mardi a abordé ce sujet pour aboutir à la proposition d’une loi encadrant la signature électronique.


Auteur : Hamid Salhi


Ce nouveau procédé devra s’appliquer non seulement aux documents financiers mais à d’autres opérations comme celles se déroulant sous la tutelle des douanes. Ce procédé est aussi venu pour que l’Algérie se conforme aux pratiques internationales où le cachet humide n’est plus de mise car il est remplacé par la signature électronique. Dans les transactions internationales, les douaniers algériens peuvent toujours, en vertu de la loi, demander la présence d’un cachet humide sur certains documents. 

Le président Bouteflika, avec beaucoup de retard va mettre fin à cette situation. Il applique en cela les recommandations du séminaire international sur la certification électronique tenu en 2011. L’ancien ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi avait affirmé que l'importance de la certification électronique est aussi importante dans la sécurisation des données et la lutte contre la cybercriminalité. Cette sécurisation est devenue nécessaire pour les activités économiques où le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication va être de plus en plus important un accroissement de l’utilisation qui va de pair avec la menace que représente la cybercriminalité.

Avec la prochaine loi sur la certification électronique, le gouvernement vise à protéger les échanges et les transactions dans le réseau numérique des différentes menaces, telles que les attaques informatiques, l’accès à des informations confidentielles ou le vol de données.

Le dispositif juridique devra garantir l’authentification des utilisateurs, l’intégrité des données et la confidentialité ce qui veut dire que l’Algérie devra déployer beaucoup d’efforts dans ce domaine avec le lancement de la certification électronique. L’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications sera impliqué dans le processus afin que l’Algérie ne reste pas en dehors de l’évolution que connaît le monde dans le domaine technologique, et elle est appelée, à cet effet, à déployer les efforts nécessaires pour répondre aux exigences actuelles.



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