La loi de Finances 2015, adopté hier par le Conseil des ministres contient une mesure de taille. Il s’agit de la suppression purement et simplement de l’article 87 bis du code de travail relatif à la définition du SNMG revendiqué depuis plus de dix années par l’UGTA, cette nouvelle disposition qui vient mettre un terme à plus de vingt ans de situation exceptionnelle, suppose une revalorisation automatique de tous les bas salaires.

 Il faut dire qu’à cause du 87 bis, le calcul du SNMG se faisait en y incluant les primes et indemnité. A compter du 1^er janvier 2015, date de l’entrée en vigueur de  la loi de finances 2015, les 18.000 DA seront versé aux travailleurs comme salaire net, hormis les primes.

 C’est dire que les petits salaires vont « exploser », si l’on tient compte du niveau important des indemnités que perçoivent les travailleurs du secteur public principalement. Il faut dire, à ce propos, que seuls les travailleurs des administrations et entreprises publiques bénéficieront de cette mesures contenu dans la loi des finances 2015.

 Cela dit, il est entendu que le secteur d’Etat entrainera le privé dans la logique haussière des rénumération des travailleurs. C’est ce qu’espèrent les experts qui soulignent d’entrée, une hausse appréciable du coût de la main d’œuvre en Algérie. Cela entrainera quelques difficultés, soulignent les mêmes experts, au sens où les investissement directe étrangers, risquent de se faire quelque peu rares, en raison de cette augmentation soudaine et importante des salaires en Algérie.