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Fièvre aphteuse à Oran

Les 163 vaches abattues n’ont pas été examinées


31 Août 2014 | 12:03
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L’abattage de 163 vaches laitières atteintes par la fièvre aphteuse continue à susciter les débats dans le milieu aussi bien des professionnels que chez les responsables en charge de juguler la pandémie, la fièvre aphteuse.


Auteur : Mohamed Salim


Le responsable de la chambre agricole d’Oran a indiqué que «les vaches abattues n’ont pas été examinées auparavant par les services vétérinaires». Et de souligner que «que la maladie des dites vaches n’a pas été déclarée par l’un des propriétaires». S’agit-il d’une négligence délibérément perpétrée ou d’une omission? Pour quoi a-t-on agi de la sorte ?

 Aucune réponse, ne serait est ce qu’approximative, n’a été apportée hormis les tentatives quant à s’en laver les mains. Le président de la chambre agricole a, auparavant indiqué que «les vaches abattues appartiennent à un éleveur ne détenant pas la carte professionnelle attestant qu’il est fellah». 

 Ce bloc de révélations a vite fait de tourner comme une trainée de poudre dans tout le territoire de la wilaya notamment dans les milieux des éleveurs et des fellahs. Plusieurs  de ces derniers n’ont pas dissimulé leur indignation tout en mettant à l’index la dite chambre l’accusant d’avoir «fauté gravement en dissimulant une information vivante pouvant éviter la contamination du cheptel de la wilaya».

 Le mal étant fait, aucune garantie ne pourra apaiser l’inquiétude des fellahs et éleveurs. Une source proche de la gendarmerie intervient en un laps de temps très court pour balayer le terrain en démentant la déclaration faite auparavant par le responsable de la chambre agricole d’Oran. Notre source affirme que «les vaches, qui ont été abattues, sont bel et bien la propriété des trois éleveurs qui se sont associés». Et d’ajouter en précisant que «les trois associés sont agrées détiennent toutes les autorisations leur permettant d’exercer leur métier, l’élevage».

 De telles déclarations et contre déclarations constituent une bombe à retardement qui ne  passera sans aucun doute inaperçue. Chose est sûre, le pire a été évité de justesse lors que la mesure d’abattage a été décidée. Tant mieux. En attendant la découverte d’autres foyers de fièvre aphteuse, les éleveurs ont la peur dans les trippes



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