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Révision de la constitution

Des personnalités de l’opposition flairent un piège


Djillali Sofiane, président de Jil Djadid

09 Mai 2014 | 11:44
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Djillali Sofiane, président de Jil Djadid

La feuille de route présentée par le président Abdelaziz Bouteflika lors du Conseil des ministres de mercredi dernier n’a pas eu les faveurs de l’opposition. Cette dernière se dit « non concernée »  par cette démarche.

Pour Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, l’intuitive du chef de l’Etat  relève de la manipulation. « Mr Bouteflika cherche un échappatoire à son élection illégitime. Il veut simplement renforcer sa position en tant que président. Le pouvoir a prouvé que ni les institutions ni la Constitution ne l’intéresse»,  confie M. Djilali.

De son coté, Moussa Touati, président du Front National Algérien soutien que son parti a appelé à pareille démarche, il y a longtemps. Mais cela ne veut pas dire qu’il adhère à l’initiative présidentielle. «Nous n’avons pas confiance en un staff qui est arrivé au pouvoir par la fraude électorale ». Le président du FNA place donc la problématique à un autre niveau.  Il soutient que la démarche du pouvoir «vise le rétablissement de la confiance populaire perdue, par le biais de l’opposition. Ce n’est pas le rôle de l’opposition», insiste-il.

Pour Me. Hakim Saheb, secrétaire national à la réforme de l’Etat, justifie son refus par la désignation d’Ouyahia pour piloter le dialogue. «On ne se sent pas concernés, car ils ont choisi une personne qui n’est pas la plus indiquée ou la plus compétente pour mener à bien une telle mission », retient-il, tout en précisant, que ceux qui détiennent le pouvoir « se saisissent de cette demande populaire et la volonté des partis d’opposition qui souhaitent élaborer une constitution consensuelle, pour s’accaparer de cette demande sociale et politique pour la dévoyer et le vider de sa substance».

Autre acteur de la scène nationale, la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, «  il n’y a rien de concert dans les promesses de Bouteflika », mais ne ferme pas la porte du dialogue pour autant. Le président de la LADDH, Me. Nourdine Benissad nous a déclaré : « on verra bien les contours de ce projet. Pour l'instant rien de concret à commenter. »

Madjid S.



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