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Le cas Belkhadem n’est toujours pas tranché


16 Septembre 2014 | 07:12
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Auteur : Saïd Rabah


Le bureau politique (BP) du FLN ne tranche toujours pas le sort de Abdelaziz Belkhadem, ancien SG du parti et ex-conseiller spécial à la présidence. Alors que tout le monde s’attendait à une décision définitive concernant l’avenir de Belkhadem au FLN, la direction du parti préfère, semble-t-il, traiter la question avec du sang froid. Intervenant à l’ouverture des travaux du bureau politique, le secrétaire général du vieux parti, Amar Saadani évoque « les statuts et le règlement intérieur du parti ».

« Abdelaziz Belkhadem est toujours membres du comité central (…) Le parti a un règlement intérieur et des statuts qui régissent tous les cas disciplinaires des militants », explique-t-il, en faisant allusion à une éventuelle introduction de Abdelaziz Belkhadem devant un conseil de discipline. 
  
Amar Saadani nie, toutefois, l’existence d’une quelconque crise au sein de l’ex-parti unique. « La situation au sein du parti est plus claire, plus visible. Les dysfonctionnements et les troubles provoqués par des parties internes n’existent plus», soutient-il. Et d’ajouter : « L’opinion publique et les militants ont saisi enfin que tout ce qui se disait à l’extérieur du parti était faux et mensonges ».

Pour lui, le cas Belkhadem « est un non évènement ». « Contester la légitimité de la direction du FLN relève de l’inconscience et de l’immoral. Certaines parties n’ont pas encore accepté que le FLN soit dirigé de l’intérieur, loin des injonctions venues de l’extérieure », lance-t-il. « C’est en toute transparence d’ailleurs que le FLN va vers un congrès réunificateur et démocratique », enchaîne-t-il, pour dire que sa caravane passera sans aucun problème.


« Le FLN disposé à travailler avec l’opposition »

Revenant que la révision de la constitution, voulue « consensuelle » par le président Bouteflika, le SG du FLN appelle l’opposition pour prendre part aux consultations sur la révision de la Constitution. Un appel qui traduit le malaise du pouvoir devant le boycott généralisé de sa démarche visant à recueillir les propositions de la classe politique nationale en vue de revoir la loi fondamentale du pays. « La constitution est l’affaire de tous les Algériens. Le FLN est disposé à travailler avec l’opposition », lance-t-il.



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