Accueil Politique institutions

Crash de l’avion d’Air Algérie

« Aucune piste n’est privilégiée » selon l’enquête


20 Septembre 2014 | 18:15
shadow


Auteur : Akli Ouali


Les enquêteurs chargés de déterminer les circonstances du crash de l’avion d’Air Algérie ont rendu leurs premières conclusions. Ils ont conclu à une sorte de « non lieu » dans une affaire qui tient le pays en émoi.

Les premières conclusions affirment en effet que « la piste terroriste », avancée avec beaucoup d’insistance, n’est pas prouvée. «Pour l'instant, il n'y a pas de piste privilégiée », a indiqué Bernard   Boudeille, un responsable du Bureau d’enquête et d’analyse, en présentant à Bamako un premier rapport d'enquête sur l'accident, qui avait fait 116 morts, dont 54 Français, selon l’AFP. «Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste» dans les éléments recueillis par les enquêteurs jusqu'à présent, a-t-il souligné.

L'enregistreur des conversations dans le cockpit (CVR) ne fonctionnait pas normalement et « ne permet pas de comprendre les messages » échangés au sein de l'équipage, a ajouté M. Boudeille. Quant à l'enregistreur des données de vol, il montre que l'appareil a été  victime d'une « chute brutale » après un « ralentissement de ses moteurs » à son altitude de croisière, a-t-il dit. Ses systèmes de pilotage automatique avaient été « déconnectés sans qu'il soit possible de dire si cette déconnection a résulté d'un automatisme de l'avion ou d'une manoeuvre volontaire ou involontaire de l'équipage », a précisé   l'expert.

Ce dernier dément même la thèse portant sur la fatigue des membres de l’équipage. « Ils ont une expérience africaine », a-t-il dit.

Ln McDonnell Douglas MD-83, affrété par Air Algérie auprès de l’Espagnol Swiftair, s’était écrasé le 24 juillet dernier au Nord du Mali. Il avait fait 116 morts.

 



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter