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Selon Manuel Valls

"Paris rejette l'ultimatum des ravisseurs"


23 Septembre 2014 | 11:19
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Auteur : Redaction nationale


La France a catégoriquement rejeté ce mardi l'ultimatum des ravisseurs d'un Français en Algérie en assurant vouloir continuer de frapper en Irak les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), sans se prononcer sur une extension de ses raids en Syrie. Paris n'aura "aucune discussion, aucune négociation" avec les ravisseurs de Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Algérie, a affirmé le Premier ministre Manuel Valls. Les frappes menées en Irak par des avions français contre l'EI, "cet engagement, vont évidemment se poursuivre", a-t-il ajouté à la radio privée Europe 1.

Paris ne cédera "jamais (...) au chantage", a souligné Manuel Valls. "C'est toute la perfidie du terrorisme que d'avoir recours au chantage, à la mort, de menacer. Si on cède, si on recule d'un pouce, on lui donne cette victoire".

Concernant son engagement militaire au Moyen-Orient, la France n'a officiellement mené des raids aériens qu'une seule fois en Irak depuis un feu vert donné jeudi par le président socialiste à l'entrée en guerre de l'armée française.

Des avions Rafale basés aux Emirats Arabes Unis ont bombardé et détruit vendredi un site logistique servant au groupe Etat islamique dans le nord de l'Irak.

Avec AFP



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