La 11ème Biennale de l’Art Africain Contemporain Dak’Art a été lancée officiellement aujourd’hui, vendredi 9 mai 2014, au Grand Théâtre de la capitale sénégalaise avec la présence du ministre de la culture et du patrimoine du Sénégal, Dr. Abdoul Azil Mbaye. Ce festival va se dérouler du 9 mai au 8 juin 2014. Des spectacles, des expositions, des tables rondes et plusieurs actions artistiques ont été programmées.

L’Algérie sera représentée dans ce rendez-vous africain par quinze artistes algériens « de la scène émergente locale » qui seront accompagnés par l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC).

Une exposition intitulée « la nouvelle scène artistique algérienne » est programmée par l’AARC en partenariat avec l’ambassade algérienne au Sénégal, ce lundi 12 mai 2014, à la place du souvenir à Dakar.

« L’exposition donne un aperçu assez fidèle des formes et des démarches pratiquées par une génération qui pose un regard critique sur sa propre société, tout en observant avec avidité ce qui se passe au-delà de ses frontières. », indique l’AARC dans un communiqué.

Le vernissage de l’exposition sera suivi d’un concert du groupe « Djmawi Africa » sur la scène de la Place du Souvenirs.

Le mystérieux « CLI »

 

Fatima Chafaa, artiste plasticienne participante à la biennale a déclaré a Yagool.dz à propos que ses œuvres photographique "CLI d'Alger", exposées lors de « la Picturie Générale 2 » à Alger « ont été sélectionnées pour être présentées à la 11eme Biennale de l'art Africain contemporain ».

A propos de son exposition de photos sur les graffitis à Alger, elle dira : «dans la culture urbaine, les graffitis véhiculent souvent des messages politiques clandestins dans des circonstances de tensions sociales et politiques […]  Le jeune graffeur Algérien « CLI » est quasiment inconnu du grand public. Personne ne l’a jamais rencontré. Tout se qu’on sait de lui, est qu’il a traversé clandestinement la méditerrané pour tenter sa chance de l’autre coté, précisément à Marseille. Il en a été expulsé il s’est retrouvé à la case départ », explique Fatima. 

 

Madjid S.