Les conflits ouverts et violents dans certains pays de l'espace méditerranéen influent sur les programmes de coopération euro-méditerranéens et les mettent au ralenti, à estimé dimanche à Alger, le président du Comité exécutif de l'Institut européen de la Méditerranée, Senen Florensa.

"Les conflits ouverts et violents dans la rive sud de la Méditerranée ont provoqué une situation critique et désastreuse, qui a influencé sur les programmes de coopération euro-méditerranéenne", a dit M. Florensa lors d'une conférence, qu'il a animée à l'Institut national des études stratégiques globales (Inesg).

Lors de cette conférence intitulée "Défis et perspectives de la politique euro-méditerranéenne", il a souligné que "la situation actuelle est critique dans quelques pays de la rive sud de la Méditerranée, à l'instar de la Syrie", indiquant que "le soft power (la coopération) est incapable de donner des réponses à tout ces conflits".

Au sujet de la relance de la coopération euro-méditerranéenne, le conférencier a souligné dans une déclaration à l'APS, en marge de cette conférence, que "l'Algérie est un partenaire extrêmement important, un pays central dans la Méditerranée et qui a une grande tradition" en la matière. "Donc, a-t-il dit, sa participation est cruciale" pour promouvoir cette coopération.

Il a relevé qu'"il existe une trentaine de projets importants et porteurs en application avec l'Algérie dans différents domaines, comme l'industrie et l'agriculture".