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Les capacités du pays pourraient être saturées

Tebboune et Bouchouareb veulent conquérir le marché africain


29 Septembre 2014 | 17:23
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L’exportation des produits agricoles vers les pays africains et l’implantation des entreprises du bâtiment dans ce contient semblent les nouveaux credos des ministres de l’Habitat et de l’Industrie pour échapper aux contraintes du marché local.


Auteur : Amine Salhi


Ainsi le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb prépare pour la fin de ce mois une rencontre pour étudier les moyens de faire conquérir aux produits agroalimentaires leurs titres de noblesses dans les pays africains.
De son côté, Abdelmadjid Tebboune a annoncé la création prochaine de sociétés mixtes avec des Tunisiens avec l’option de conquérir des marchés africains de la construction.
Depuis quelques années déjà, les opérateurs économiques, les exportateurs et les producteurs, notamment ceux spécialisés dans le secteur agroalimentaire, ont choisi les marchés de certains pays africains pour commercialiser leurs marchandises. Mais il reste toujours le secteur des transports qui est coûteux, selon certains opérateurs.
Les millions de consommateurs des pays de l’Afrique pourraient apprécier les produits agricoles qu’ils se trouvent au Niger, au Cameroun, au Sénégal ou au Burkina Faso.
A titre d’exemple, les produits agricoles sont déjà vendus depuis quelques années au Comptoir commercial de la capitale camerounaise. Le Cameroun a même été un pays invité d’honneur lors de la 46e édition de la Foire internationale d’Alger où plusieurs accords et conventions de partenariat économique, industriel et commercial ont été signés avec l’Algérie.
L’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) a même convié les opérateurs économiques algériens à participer à divers Salon comme ceux de l’agroalimentaire au Congo.
Ces sur ces exemples que les deux ministres vont s’appuyer pour donner un nouvel élan à leur politique économique dont l’un des axes est celui de conquérir les marchés étrangers.
En plus de l’agroalimentaire, d’autres perspectives s’ouvrent pour l’industrie ceux de l’électronique et de l’électricité notamment si des performances sont effectuées dans le domaine du marquage afin d’améliorer la qualité des produits.
Mais certaines conditions doivent être remplies au préalable comme l’amélioration du climat des affaires qui est un objectif d’importance dont le gouvernement prend toute la mesure et pour lequel il compte à agir efficacement.
Ces préalables sont nécessaires pour améliorer la production. Toutefois, l’Algérie ne veut pas être un pays de main-d’œuvre low cost et se limiter aux activités à forte intensité en main-d’œuvre. L’Algérie veut au contraire, entrer dans une chaîne de valeur mondiale en recherchant les activités à haute intensité technologique, les activités de conception et de fabrication complexe et celles qui exercent localement un effet d’entraînement.
L’Algérie traverse une phase cruciale dans son développement économique, marquée par une puissante ambition. L’Algérie présente toutes les caractéristiques pour figurer dans un horizon proche parmi les pays émergents, et le rôle de l’industrie est de donner corps à cette ambition.



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